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Plan départemental de développement de Podor : une territorialisation pertinente et réaliste du PSE.
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5 ans ..Date :
Par
Marie
Situé dans la partie la plus septentrionale du pays et dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal qui constitue sa frontière au Nord, le département de Podor est limité à l’Ouest par le département de Dagana, à l’Est par celui de Matam, et au Sud par ceux de Louga et de Linguère. Il couvre une superficie de 12 947 Km², représentant 68 % du territoire régional et 7% de l’étendue nationale et est crédité en 2015 d’une densité de 30 habitants au Km². La population du département de Podor, estimée à 387.827 habitants en 2015, est caractérisée par une croissance de 2,5% par an, soit un dédoublement tous les 28 ans.
Dans les archives du centre de recherches et de documentation du Sénégal (Crds), situé à la pointe-Sud de l’île de Saint-Louis, on note qu’au plan administratif, il est constitué de quatre arrondissements abritant 301 villages officiels et plus de 100 hameaux. Il abrite 23 collectivités locales dont 22 communes et le conseil départemental. La RN2 (Route nationale N°2) est l’artère vitale du département et l’eau est la ressource autour de laquelle s’organisent les activités économiques et le milieu environnemental
Caractéristiques physiques
Le visiteur qui fait un saut dans cette partie du Fouta, sera, à coup sûr, impressionné par la beauté de la nature simple et joviale dans ce département, qui est composé de deux grandes zones éco-géographiques, notamment le Walo et le Diéri, deux termes génériques qui désignent respectivement les terres inondables et celles qui ne sont jamais atteintes par la crue. Entre les deux, s’étend une zone de transition : le Jéjéngol. Le département possède plusieurs types de sols selon les zones et à l’intérieur des zones. Les sols du Walo sont : le « palé » limoneux et enrichi par les apports fluviaux et le « holaldé » hydro morphe composé essentiellement d’argile.
Il faut juste taquiner les ingénieurs agronomes de la Saed, pour comprendre aisément que les sols du Jéjéngol sont de texture sableuse et légèrement gravillonaire. On y trouve des sols à tâches et concrétions et des sols brun-rouges subarides. Les sols du Diéri non inondables, sont pour l’essentiel de type Dior, sablonneux où l’on distingue les sols « seňo » aptes à la culture du « souna » et les terres légèrement argileuses « baljol » réputées pour ses herbes nutritives.
Une chaleur torride et suffocante
Dans ce département, il fait excessivement chaud. La chaleur y est torride et suffocante. Avec une pluviométrie irrégulière, en baisse constante depuis plus de 30 ans, le climat de type sahélien du département évolue vers un climat subdésertique. Les moyennes pluviométriques enregistrées au cours des 25 dernières années, indiquent que le département de Podor est la station la moins arrosée du Sénégal. La température de l’air balance entre deux maxima, 41,4° en mai et 37,6° en octobre et deux minima, 14,3° en janvier et 24° en aout. Les températures sont très élevées dans le département, avec une moyenne de 28,6°. Cette forte insolation surchauffe l’air et crée des tourbillons qui balaient le sol en entraînant des nuages de poussière, sable, limons et fétus de paille, accentuant l’érosion éolienne, facteur de désertification. Les vents sont dominés par le harmattan chaud, direction nord-Est, caractérisé par une grande sécheresse liée à son long parcours continental. Cet aperçu du cadre géographique, fait apparaître les problèmes qui se posent dans le département avec les déficits pluviométriques qui impactent négativement sur l’élevage, les cultures pluviales et même de décrues.
Processus de décentralisation
Le Sénégal a engagé un processus de décentralisation avec des évolutions erratiques au gré des préoccupations des régimes politiques qui se sont succédé de la période coloniale en 1872 à l’avènement du Régime du Président Macky Sall en 2012. Durant toute cette période, la décentralisation sénégalaise a eu du mal à afficher des résultats à la hauteur des espoirs suscités, à cause des aspects institutionnel, politique et social, auxquels s’ajoute un manque de moyens financiers et humains.
Ainsi, le Président Macky Sall, dès sa prise de fonction, a initié la réforme dénommée « Acte 3 de la Décentralisation », qui s’adosse à l’option de territorialisation des politiques publiques pour bâtir le développement du Sénégal à partir des potentialités et dynamiques des territoires. Ainsi la loi 2013-10 du 28 décembre portant code général des collectivités, a permis la mise en place de collectivités locales d’égale dignité, compétitives et porteuses de développement et la création progressive de Pôles territoires. Les Départements ont une fonction centrée sur l’aménagement du territoire pour la promotion d’un développement économique et social durable des territoires, contribuant à la réalisation des objectifs du Plan Sénégal émergent (PSE), qui constitue le cadre d’orientation des interventions dans le pays.
Autant de raisons pour lesquelles, selon des sources proches du conseil départemental de Podor, dirigé par le doyen Mamadou Dia, ancien Directeur Général de la Sde, « aucun effort n’a été épargné pour faire du Plan départemental de développement de Podor, une territorialisation pertinente et réaliste du PSE pour obtenir une participation active de l’Etat et des partenaires au développement dans la mise en œuvre ».
En effet, ont-elles précisé, au plan institutionnel et opérationnel, les Conseils départementaux sont tous désignés pour apporter l’efficacité, la dimension inclusive et l’équité territoriale érigées en principes dans la mise en œuvre du PSE. Par ce PDD, réalisé par le conseil départemental, en étroite collaboration avec le Directeur Général de l’Ard, Ousmane Sow et l’ensemble de ses collaborateurs, les collectivités locales de Podor répondent à l’invitation du Président de la République sur la territorialisation des politiques publiques, et compte retrouver à travers sa mise en œuvre, la place de leadership dans le développement économique et social du département en vue de démontrer la grande valeur ajoutée de « l’Acte III de la décentralisation ».
Profil économique attractif
On relève dans les documents de l’Agence régionale de Saint-Louis (Ard) que, dans le département de Podor, l’agriculture est pratiquée en irriguée et en décrue dans le Walo et en pluviale dans le Diéri. Elle fait vivre une population de 95.976 âmes, soit 25% de la population totale du département. En 2015, la culture irriguée a porté sur 19.682 ha dont 12 038 ha soit 61% occupés par le riz, 5 244 ha soit 27% par le maraîchage, 1 107 ha soit 5% pour les fruits (banane et pastèques) et 1 293 ha soit 7% par l’arachide et le maïs. La culture de décrue et celle de sous-pluie orientées vers une fonction vivrière, ont respectivement couvert des superficies de 2167 ha et 1616 ha portant sur le niébé, le bissap, les mils, le maïs, le béref, la pastèque, etc. Avec un rendement de 5 tonnes à l’hectare, le département a déjà assuré son autosuffisance en riz à 112% selon les résultats de l’ESAM (ANSD).
L’agriculture a enregistré une valeur ajoutée de 23,3 milliards de fcfa et a offert 11 997 emplois dont 32% constituées de femmes, soit respectivement 46% et 48% des richesses et des emplois créés dans le secteur primaire. Réunissant les conditions de réaliser trois campagnes par an, seuls 19 682 ha ont été mis en valeur sur un potentiel de superficie exploitable en irriguée de 23 811 ha, soit une faible intensité culturale de 0,8.
Atouts et défis de l’agriculture
L’agriculture irriguée a une très grande marge de progression 57.600 ha dans le Walo dont moins de 20 000 ha sont exploités avec une intensité culturale de 0,8 et plus 75 000 ha dans le Jéjéngol propices à la culture maraîchère, fruitière et fourragère. La maîtrise de l’eau et un climat permettant trois campagnes par an, avec des rendements élevés (5 tonnes de riz paddy et plus de 30 tonnes d’oignon à l’hectare). Existence d’une main d’œuvre locale et de plusieurs demandes de terres des privés nationaux et étrangers. Avec ce fort potentiel, le département peut apporter une contribution décisive à la politique d’autosuffisance alimentaire du pays en matière de riz, de produits maraîchers et de fruits (bananes).
Contraintes
L’accaparement du foncier par la propriété traditionnelle, reste la grande contrainte à laquelle il faut ajouter : la faiblesse de l’intensité culturale des superficies exploitables (0,8), le déficit de moyens pour le financement des investissements et des campagnes, l’enclavement des zones de production, les difficultés de cohabitation entre l’agriculture et l’élevage, les vols et l’insécurité.
Solutions
Les solutions préconisées par la Saed vont dans le sens de la facilitation de l’accès à la terre aux résidents (agriculture familiale) et aux privés nationaux (entrepreneurs agricoles), de la formation des agriculteurs familiaux qui doivent rester la base de l’agriculture, de la facilitation de l’accès des exploitants familiaux à des de financements adaptés, du désenclavement des zones à fort potentiel agricole, de l’application des POAS (Plan d’occupation et d’affectation des sols) en punissant sévèrement les contrevenants, de l’incitation à la création d’industries agroalimentaires.
Les performances de l’élevage
Pratiqué dans tout le département, le Diéri constitue la zone de prédilection de l’élevage extensif, le Walo et ses environs se lancent de plus en plus au semi intensif et à l’élevage de case. Les espèces élevées sont les bovins (bœufs), les ovins (moutons), les caprins (chèvres), les camelins (chameaux), les équins (les chevaux), les asins (les porcs) et la volaille. Il fait vivre 96.200 habitants, soit 25% du total départemental. Il est crédité d’une valeur ajoutée de 27,1 milliards de fcfa et fait travailler 12 026 habitants dont 18% de femmes, ce qui le place devant l’agriculture. Cette performance relative de l’élevage est surtout soutenue par les naissances, la montée des prélèvements pour la vente sur pieds des bétails et l’intérêt de plus en plus accordé à la production de lait qui connaît des prix au producteur attractif.
Compte de l’élevage
La plupart des éleveurs se sont aujourd’hui lancés dans l’insémination et l’achat de races étrangères pour améliorer la productivité de leur troupeau. A côté des peulhs, ethnie traditionnellement éleveur, de nombreux jeunes qui ont pris la ferme décision de retourner à Podor après avoir tenté de gagner leur vie sous d’autres cieux (ces derniers ne croient plus en l’exode rural et ne parlent plus d’émigration clandestine), des retraités et des travailleurs s’engagent dans l’embouche bovine et ovine avec les races améliorées. Les organisations professionnelles d’éleveurs foisonnent et nécessitent une revue pour la promotion d’une fédération départementale crédible et plus efficace. Les éleveurs continuent de bénéficier des soutiens de l’Etat et des partenaires au développement dans les domaines des infrastructures d’appui et de l’amélioration de la productivité.
Atouts et défis pour l’élevage
Il suffit d’interroger quelques responsables et membres de Gallé-Aynabé (Maison des éleveurs) de cette partie du Fouta, pour entendre dire que le département est crédité de vastes zones de pâturage naturel dans le Diéri et le Walo, de l’abondance de sous-produits agricoles et agro-industriels, de l’existence de forages pastoraux et de cours d’eau pérennes et de marres et de services vétérinaires publics et privés. Les éleveurs montrent des signes de professionnalisation avec l’augmentation de la productivité des troupeaux par l’insémination artificielle et l’acquisition de races étrangères ainsi que la gestion économique des cheptels par des prélèvements plus importants. Avec le fort potentiel et les importants atouts de l’élevage, le département de Podor a, entre ses mains, une bonne opportunité pour s’ériger en pôle pastoral porteur de richesses et d’emplois pour contribuer à l’autosuffisance en viande et en lait du pays et réduire largement les importations de moutons lors des fêtes de Tabaski.
Contraintes pour le développement de l’élevage
Ces contraintes sont relatives aux menaces sur les prairies naturelles (feux de brousse, déficit pluviométrique), aux difficultés d’accès aux aménagements pour développer la culture fourragère, à la mauvaise gestion des forages pastoraux (1/4 à l’arrêt), à la réapparition de certaines maladies qui déciment les troupeaux, au déficit des parcs à vaccination et des infrastructures d’appui à la commercialisation, aux vols de bétail récurrents, à l’insécurité et à la pratique illicite d’auxiliaires vétérinaires, au manque de fabriques et de magasins de vente d’aliments de bétail.
Solutions pour le développement de l’élevage
Certains experts de l’Ard insistent sur l’incitation des privés à l’implantation de fabriques d’aliments de bétail de qualité, la nécessité de promouvoir la culture fourragère et l’aménagement des marres, de mettre en place des infrastructures d’appui pour la commercialisation et l’abattage, d’augmenter les parcs à vaccination et les postes vétérinaires, de promouvoir des métiers liés à la filière élevage, de faciliter l’accès des éleveurs à des crédits adaptés, d’accroître le contrôle des médicaments et des entrées du bétail extérieur, de promouvoir l’assurance bétail et de lutter contre le vol de bétail.
Pêche fluviale et continentale
Avec le fleuve Sénégal et ses affluents, le département dispose de 650 Km environ de cours d’eau auxquels s’ajoutent des mares pérennes et temporaires. La pêche continentale a connu une période faste dans le passé, exportant du poisson transformé partout dans le pays. Son déclin a débuté avec l’avènement des barrages et des aménagements hydro-agricoles, où le développement de la pêche continentale n’était pas pris en compte.
La pêche fluviale est actuellement pratiquée par plus de 500 pêcheurs dont des immigrés maliens. Les tonnages débarqués en 2015 s’élèvent à 288 tonnes pour une valeur commerciale 360 millions de fcfa, contre 356 tonnes pour une valeur commerciale de 158 millions de fcfa en 2014, soit un triplement du prix au kilogramme, passant de 448 fcfa en 2014 à 1249 fcfa le kg en 2015. Le département vit actuellement de l’importation de poisson frais et transformé en provenance de Saint-Louis et des régions de Dakar et Thiès.
La contribution de la pêche fluviale à la valeur ajoutée du secteur primaire est de 352 millions de fcfa soit 2%. Elle occupe 450 personnes tous de sexe masculin et faisant vivre 2 500 habitants représentant à peine 1% de la population totale du département. Avec le recul sans précèdent de la pêche fluviale, quelques fermes aquacoles communautaires et privées ont été implantées dans le département, mais par manque de maîtrise technique des opérateurs et les difficultés d’accès aux alevins et à des aliments de qualité, la plupart de ces initiatives sont aujourd’hui en arrêt. La plupart de ces fermes ont été financées par les projets d’appui au développement et avaient ciblé les groupements de femmes et quelques individus non-initiés à la pêche. Les villages Thioubalo aujourd’hui sans perspectives, font appel à l’Etat et aux collectivités locales pour leur apporter un appui pour l’ensemencement des marres et le développement de la pisciculture. Les Thioubalo disposent d’une organisation professionnelle, rarement invitée dans les concertations. Mbagnick Kharachi Diagne/Chroniques.sn
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Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
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Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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