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Piqûre de rappel : Serigne Abbas Sall Attidjany, un Grand Maître des sciences islamiques.

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Admiratrice enthousiaste du prophète Muhammad (Psl), sa mère Fatoumata Wade l’appelait chaleureusement Muhammad Abass. Mame Mariéme Ndiaye, mère de Sokhna Fatou Wade, est issue d’un métissage sérère-walo-walo. 

Dans les archives du centre de recherches et de documentation du Sénégal (Crds), situé à la Pointe-sud de l’île de Saint-Louis, on nous renseigne que la branche paternelle de Sokhna Fatou Wade était d’ascendance halpulaar. 

El Hadji Ahmadou Wade fut l’un des premiers érudits du Njambur et de Saint-Louis à avoir effectué le pèlerinage à La Mecque (avant 1889). La grande notoriété du maître de l’école de Nguick explique, selon les témoignages, les visites d’El Hadji Malick Sy, à qui il confiera plus tard tous ses disciples. 

Le contexte de la naissance de Serigne Abass Sall à Nguick est marqué par une grande ferveur religieuse perpétuée par la fréquentation régulière des Maures Ida Ould Ali et les visites fréquentes de personnalités religieuses auprès du leader maraboutique de Nguick, El-Hadji Ahmadou Wade. 

Dès son enfance, Ibn Abbas était sous l’encadrement de ses parents qui s’adonnèrent tôt à sa formation spirituelle. Son père l’initia au Coran et aux travaux champêtres. À la veille de sa mort, Mame Mayoro Sall regroupa ses deux fils ainés pour leur donner ses dernières recommandations : « je confie à Elhadji Sall la gestion de mes biens, champs et domaine. Quant à toi Abbas, je t’exhorte à aller n’importe où parachever et parfaire tes humanités : bul jell bind ».

Cette ultime recommandation semble être à l’origine de la constance de l’intéressé dans la quête du savoir islamique et son acharnement dans les études théologiques, juridiques, scientifiques, littéraires.

De 1924 à 1937, le jeune Abbas séjourna à Ndia auprès de Serigne Alioune Dia, à Rooy Dieye, à Njedj auprès de Serigne Omar Diop, à Thiambène auprès de Serigne Alioune Samb, à Massar Diop (près de Sakal) auprès de Serigne Sandjiri Diop. 

En 1929, il se rendit à Saint-Louis auprès du célèbre grammairien Serigne Birahim Diop. En 1931, il revint à Ndia pour étudier la science du Miras auprès d’Ahmadou Ndiaye.Ibra Khary Niang de Darou Salam rapporte qu’à la fin de sa formation à Ndia, beaucoup de curieux s’étaient donné rendez-vous à Sakal pour apprécier, comme il est de coutume, le niveau intellectuel du fils de Mame Mayoro Sall.

 Mb.K.Diagne 

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