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Pérou: Pedro Castillo investi promet un pays sans corruption et une nouvelle Constitution

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L’ancien instituteur Pedro Castillo a prêté serment ce mercredi 28 juillet comme nouveau président du Pérou, disant souhaiter mettre fin à la corruption dans le pays et lancer un processus pour une nouvelle Constitution.

« Je jure devant Dieu, devant ma famille, les paysans, les peuples indigènes […], les pêcheurs, les médecins, les enfants, les adolescents que j’exercerai ma charge de président de la République », a déclaré le nouveau président de gauche devant le Parlement.

« Je jure devant les peuples du Pérou, pour un pays sans corruption et pour une nouvelle Constitution », a-t-il ajouté, vêtu d’un costume andin noir et arborant son désormais célèbre chapeau blanc. Il a ensuite reçu l’écharpe bicolore des mains de la nouvelle présidente du Parlement, l’opposante centriste Maria del Carmen Alva. La prestation de serment du nouveau président de gauche a lieu le jour où le pays andin de 33 millions d’habitants célèbre le bicentenaire de son indépendance.

Des festivités sont programmées jusqu’à vendredi. Le roi Felipe VI d’Espagne, six présidents de la région, le secrétaire d’État américain à l’Éducation, Miguel Cardona, et l’ex-dirigeant bolivien Evo Morales étaient présents à la cérémonie.

« Le défi le plus grand de Pedro Castillo va être de ne pas décevoir les gens qui ont besoin de réponses rapides, car ils n’ont plus d’emploi, ont faim ou risquent leur vie en raison du Covid-19 », a souligné l’analyste Hugo Otero. Le Pérou a été dramatiquement touché par l’épidémie de coronavirus, avec plus de 195 000 morts, soit le plus haut taux de mortalité au monde par rapport à la population. De longs mois de confinement en 2020 ont causé la perte de deux millions d’emplois et une chute du Produit intérieur brut (PIB) en 2020 de 11,12 %.

« Gouverné par un paysan »

L’ancien syndicaliste de 51 ans, qui a fait toute sa carrière dans une école rurale du nord du pays, n’a été proclamé officiellement vainqueur du deuxième tour de la présidentielle du 6 juin qu’il y a dix jours. La multiplication des recours par son adversaire, la candidate de la droite populiste, Keiko Fujimori, dans ce scrutin particulièrement serré, avait retardé de plusieurs semaines la proclamation des résultats. « C’est la première fois que ce pays va être gouverné par un paysan », a également déclaré M. Castillo lors de son premier discours comme chef de l’État.

« Pendant la campagne électorale, on a dit que nous allions exproprier. C’est totalement faux. Nous voulons que l’économie soit en ordre », a-t-il poursuivi, dans une nouvelle tentative de rassurer les milieux d’affaires qui redoutent un éventuel virage radical à gauche dans ce pays marqué par vingt-cinq ans de politiques économiques ultra-libérales. Vendredi 23 juillet, M. Castillo avait déjà exclu toute velléité de copier des « modèles » étrangers, insistant sur le fait qu’il n’était ni « chaviste », ni « communiste », en référence aux pouvoirs en place à Caracas et à La Havane.

Un début de mandat sans doute difficile

Selon Lissell Quiroz, professeur d’études latino-américaines à l’université de Cergy Paris interrogée sur RFI, Pedro Castillo va en plus devoir composer avec une Assemblée où il n’a pas de majorité : « Le début de mandat de Pedro Castillo est particulièrement difficile parce qu’il faut rassurer et composer avec l’opposition de la droite péruvienne qui a accepté le résultat des urnes sans conviction. Les Péruviennes et Péruviens attendent en particulier que l’on reste sur le modèle économique le Pérou a depuis la fin du XXe siècle. Et qu’il ne bascule pas vers un modèle chaviste ou un modèle castriste. »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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