Connect with us

Actualités

Penelopegate : François Fillon condamné en appel à un an de prison ferme

Publié il y'a

Date :

Condamnés à deux ans de prison ferme et trois ans avec sursis en première instance, l’ancien Premier ministre François Fillon et son épouse Penelope Fillon connaîtront lundi la décision de la cour d’appel de Paris dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs, qui a entaché la campagne présidentielle 2017.

Condamnation confirmée. La cour d’appel de Paris a condamné, lundi 9 mai, l’ancien Premier ministre François Fillon à quatre ans de prison, dont un an ferme, et son épouse Penelope à deux ans de prison avec sursis, dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs qui avait explosé avant l’élection présidentielle de 2017.

Au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron, la justice s’est prononcée une deuxième fois dans le dossier qui avait plombé la campagne pour l’Élysée du candidat de la droite, un temps favori mais finalement éliminé au premier tour.

François Fillon, 68 ans, et Penelope Fillon, 66 ans, qui contestent depuis l’origine tout emploi fictif, n’étaient pas présents au prononcé de la décision à 13 h 30, pas plus que l’ancien suppléant du premier au poste de député dans la Sarthe, Marc Joulaud, 54 ans, ont indiqué à l’AFP leurs avocats.

 François Fillon visé par une nouvelle enquête pour « détournement de fonds publics »

Retiré de la vie politique, François Fillon a annoncé fin février, après l’invasion russe en Ukraine, démissionner de ses mandats aux conseils d’administration du géant de la pétrochimie Sibur et de Zarubezhneft (hydrocarbures).

En première instance, le 29 juin 2020, le locataire de Matignon de 2007 à 2012 avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont deux ans ferme, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité, pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux.

Sa femme s’était vu infliger trois ans d’emprisonnement avec sursis, 375 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité, et Marc Joulaud trois ans avec sursis, 20 000 euros d’amende avec sursis et cinq ans d’inéligibilité.

Peines requises inférieures en appel

Le couple avait immédiatement fait appel et est revenu à la barre en novembre, maintenant la même défense dans une atmosphère bien moins électrique qu’au premier procès.

« Je n’ai pas été un député fictif préoccupé essentiellement par l’argent », s’est insurgé François Fillon dans une déclaration liminaire, déplorant « quarante ans d’engagement (politique) effacés par un article d’un journal satirique et une enquête à charge ». « Mon épouse a travaillé à mes côtés, c’est incontestable », a-t-il assuré.

En appel, le parquet général avait requis des peines inférieures à celles prononcées par le tribunal. À l’encontre de François Fillon, il a réclamé cinq ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique, ainsi que 375 000 euros d’amende.

Pour son épouse franco-galloise, le ministère public avait demandé deux ans de prison avec sursis ainsi que 100 000 euros d’amende et pour Marc Joulaud trois ans de prison avec sursis. Des peines d’inéligibilité respectivement de dix, deux et trois ans ont en outre été requises.

Un « faisceau d’indices » permet d’établir la « fictivité » des trois emplois de Penelope Fillon comme assistante parlementaire auprès de son mari et de son suppléant entre 1998 et 2013, rémunérés au total 612 000 euros net, ont soutenu les avocats généraux, ironisant sur des activités « impalpables » voire « évanescentes ».

L’Assemblée nationale demande le remboursement d’un million d’euros

Pour l’accusation, l’embauche de Penelope Fillon comme « conseillère littéraire » en 2012-2013 au sein de la Revue des deux mondes (RDDM) était un « emploi de pure complaisance » concédé par Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de la publication et proche de François Fillon.

Les magistrats ont, en revanche, demandé une condamnation partielle pour les contrats de collaboration signés par deux enfants des Fillon auprès de leur père sénateur entre 2005 et 2007, et une relaxe pour la non-déclaration d’un prêt.

L’Assemblée nationale a demandé, comme en première instance, le remboursement d’un peu plus d’un million d’euros.

Au contraire, selon le couple, Penelope Fillon réalisait « sur le terrain » dans la Sarthe un travail certes « immatériel » mais bien « réel ». Stigmatisant un dossier qui « se réduit » comme « peau de chagrin », l’avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, a plaidé la relaxe, citant « 41 attestations (établissant) de manière précise et circonstanciée l’apport de Mme Fillon ».

Les avocats de la prévenue ont dénoncé une « folie médiatique » autour du « Penelopegate », affirmant que si elle avait certes été « placardisée » au sein de la Revue des deux mondes, elle y avait bien « travaillé ».

Le propriétaire de la Revue, Marc Ladreit de Lacharrière, a été condamné dans une procédure de « plaider-coupable » en 2018 pour abus de biens sociaux, reconnaissant un contrat en partie fictif.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances