Mme Gomez s’exprimait mardi en marge de l’ouverture d’une réunion de 2 jours du comité de pilotage du Plan d’action 8 de la stratégie MAVA 2016-2022 sur financement d’un montant de 6 millions d’euros pour les 3 première années.
Durant la mise en œuvre de ce plan stratégique, le focus sera mis sur 3 pays (Sénégal, Mauritanie et de la Guinée-Bissau) et occasionnellement sur 2 autres (Gambie, Guinée-Conakry).
Selon Mme Gomez, il y a une menace sur cette ressource, et si les 7 pays membre de la CSRP ne font rien pour la gérer, cela risque de devenir plus sérieux, parce que, le petit pélagique est à la fois une rente financière pour certains pays et une question de souveraineté alimentaire pour d’autres.
Elle a précisé que la problématique des pélagiques qui sont des migrateurs est différente de celle des démersaux qui sont des poissons sédentaires.
« Les pélagiques qui voyagent ne connaissent pas les frontières et, si cela est géré différemment d’un pays à un autre ça peut impacter sur la viabilité du stock pélagiques », a-t-elle expliqué.
« Dans certains pays, relève Mme Gomez, ces ressources sont à la base de filières industrielles intégrées permettant ainsi de générer des revenus considérables tout en apportant une contribution financière directe importante dans les caisses des Etats ».
Dans un document remis à la presse, il est relevé que ces espèces apportent dans beaucoup de pays de la région la majorité des protéines d’origine animale consommées (jusqu’à 85%). Et les petits pélagiques sont un maillon important de la chaîne alimentaire trophique du milieu marin.
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