L’Université
Gaston Berger, à travers l’UFR des Sciences Agronomiques, de l’Aquaculture et
des Technologies Alimentaires (UFR S2ATA), a organisé en collaboration avec
l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA), un « Atelier d’échanges sur
la mise en place d’un partenariat public-privé pour la valorisation économique
d’huiles essentielles de plantes locales à travers la création d’une structure
de gestion ». Pendant deux jours, les participants, composés de
chercheurs, de chefs d’entreprises privées évoluant dans la production et la
commercialisation des huiles essentielles, ont échangé sur la perspective de
mise sur pied d’une Société par Actions Simplifiée (SAS).
Lors de la
cérémonie officielle d’ouverture, qui a eu lieu dans la salle des Actes de
l’UFR SEFS, le Professeur Michel Bakar DIOP, Enseignant-chercheur à l’UFR S2ATA
et coordonnateur du Pôle de Recherche en Biotechnologie Alimentaire et
d’Accompagnement pour la Compétitivité (PREBAAC), a souhaité la bienvenue aux
participants, tout en les remerciant d’avoir accepté de prendre part à
l’atelier dont le but est de jeter les bases d’un consortium.
Au nom du
Ministre de l’Industrie, le Docteur Momar Talla GUEYE, a remercié les autorités
de l’UGB pour « tous les efforts consentis » pour le développement de
la recherche sur les huiles essentielles.
Pour sa part,
Mamadou KANE, Conseiller délégué à l’agence Wallonne pour le Développement
International (WBI), partenaire de l’UGB, a indiqué que l’une des opportunités
qu’offre la mise en place du consortium est qu’il permet de diffuser les
résultats de la recherche sur les huiles essentielles auprès des opérateurs
économiques. Ce qui relève, selon lui, du service à la communauté.
Représentant le
Recteur de l’UGB empêché, le Professeur Pape M. DIEDHIOU, Directeur de l’UFR
S2ATA, est revenu sur l’importance de l’atelier dans un pays qui exprime une
forte demande en huiles essentielles, car, selon lui, l’offre du produit dépend
de l’importation. C’est ainsi qu’il a déclaré que l’ambition de l’UGB est de
démultiplier les industries de fabrication de ces huiles au plan national.
Avant de déclarer ouvert l’atelier, il a encouragé les participants à profiter
du partage d’expériences.
A la fin de l’atelier, un plan d’action a été
adopté, devant aboutir à la création d’une entreprise SAS regroupant les
professionnels du secteur des huiles essentielles.
Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN
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