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Par quels produits remplacer la farine de blé? La farine de plantain

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La guerre en Ukraine provoque un véritable séisme sur le marché international du blé. La Russie étant le premier exportateur mondial de blé, et l’Ukraine le quatrième. Et pour les pays africains qui importent des céréales, le prix est un enjeu majeur. Beaucoup d’entrepreneurs proposent des alternatives à la farine de blé et des produits de substitution. Nous nous penchons cette semaine dans Afrique économie sur ces produits locaux de substitution. Aujourd’hui, nous nous intéressons à la farine de banane plantain que développe Narcisse Aman à Abidjan.

Narcisse Aman cultive des bananes plantains dans la région d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. En 2019, il se lance dans la production de farine de plantain.

« C’est parti d’un constat : la culture des bananes est une culture saisonnière. Quand on est dans la période de grande production, il y a une abondance telle que 30 à 40 % de cette production est perdue. Et il m’est arrivé d’avoir des difficultés de commercialisation. Donc à partir de là, j’ai essayé de comprendre les différentes alternatives en termes de transformation, et après avoir poussé les recherches, j’ai vu qu’il était possible de faire de la farine de banane plantain. Et nous avons poussé le process jusqu’à obtenir une farine panifiable. »

Le processus de transformation est relativement simple. La banane encore verte est essorée puis séchée avant d’être broyée. La farine obtenue peut être mélangée à du blé ou d’autres céréales pour le pain et la pâtisserie, comme l’explique Narcisse Aman.

« Il y a des études qui ont été conduites en Côte d’Ivoire, notamment par le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil agricole, qui est une structure du ministère de l’Agriculture, qui a abouti à une recommandation d’incorporation jusqu’à 30 ou 40 % de farine de banane plantain dans le blé pour faire du pain composé. En termes de qualité et de goût, nous avons des retours relativement intéressants. »



Une filière encore peu considérée
Pour l’instant, les meuniers ivoiriens ne l’ont pas encore adoptée pour le pain, mais ils commencent à l’incorporer dans la pâtisserie. En attendant que le marché se développe, Narcisse Aman, qui peut produire jusqu’à deux tonnes de farine par jour, propose un produit mélangeable au lait infantile pour améliorer l’alimentation des nourrissons. L’autre équation à résoudre est celle du prix. La farine de plantain est plus chère que celle de blé, mais il est possible de baisser les prix en anticipant les stocks.

« La banane plantain est une culture saisonnière, donc un opérateur ou un producteur qui réussit à faire suffisamment de stocks durant la période de forte production gagnera en compétitivité, contrairement aux périodes creuses où il n’y a pas de banane plantain et où le prix peut monter jusqu’à 350 ou 400 francs le kilogramme. »

Remplacer les farines importées par des farines locales est devenu un enjeu pour les pays d’Afrique subsaharienne, et si beaucoup de gouvernements se penchent depuis longtemps sur la question, les moyens mis en œuvre pour aider les producteurs font encore défaut. Narcisse Aman n’a reçu encore aucun soutien public. Sa filière est, dit-il, trop marginale pour être prise en compte par l’État, une situation qui pourrait changer rapidement au regard de la situation internationale.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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