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Par Mohamed Dia : « Institution Sainte Jeanne-D’Arc : vous n’allez pas nous diviser ».

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Musulmans et Chrétiens au Sénégal ont toujours cohabité depuis longtemps en symbiose et en toute harmonie. Nous sommes des parents, des amis, et nous vivons dans la tolérance, et le respect de l’autre. Nous célébrons les mêmes fêtes religieuses en guise de solidarité et nous assistons aux funérailles des concitoyens et vice-versa. Cette sagesse que nos ancêtres ont eu à avoir, a créé un modèle de cohabitation et de brassage religieux. Nous sommes un des rares pays en Afrique, et même dans le monde à ne pas connaître des conflits inter-religieux. Ce n’est qu’au Sénégal qu’on trouve des cimetières mixtes qui accueillent les dépouilles de deux confessions dans un pays majoritairement musulman. Le catholicisme est au Sénégal depuis le 15e siècle et a connu plusieurs phases de croissance et de déclin selon le dirigeant du royaume. De nos jours, le Sénégal compte presque 500 000 catholiques repartis dans plusieurs diocèses avec Dakar étant le plus peuplé. Le diocèse de Dakar a vu le jour en 1955 et était dirigé par le cardinal Theodore Arien Sarr. Alors que Dakar est le plus ancien diocèse moderne, le diocèse de Saint-Louis remonte à 1779, lorsque Saint-Louis était aux Français.

Les catholiques au Sénégal sont en sécurité, ils ont de très bons emplois, sans aucune discrimination et ils sont très influents dans les décisions politiques à prendre. Les chrétiens avaient commencé à se sentir un peu écarté sous le président Wade, car ce dernier était moins sensible aux besoins de cette communauté et ils n’étaient pas trop présents dans son Cabinet ou dans d’autres postes de direction. Cependant, Ils ont une très bonne réputation au Sénégal dans le sens que nous les voyons comme des gens bons, et compétents et nous fréquentons leurs écoles, car ils dispensent une éducation de qualité.

Notre constitution est un document laïc, qui reconnaît toutes les religions et les catholiques sont libres de pratiquer leur religion au Sénégal. Ils gèrent leurs écoles, leurs hôpitaux et l’Église est très respectée au Sénégal. Vous ne pouvez pas changer cela.

Avec une histoire bien établie, les catholiques constituent la plus grande minorité religieuse du Sénégal et continuent d’exercer une influence beaucoup plus grande dans les affaires politiques, économiques, éducatives et religieuses du pays que ne le suggèrent leur nombre. Si vous discutez avec les membres de la communauté, le consensus général est qu’ils sont de bonnes personnes, de bons amis, de bons voisins et le Sénégal est leur pays et le sera pour toujours.

Quasiment aux quatre coins du monde, des millions de chrétiens, musulmans, et fidèles d’autres religions ont été forcés de quitter leurs pays en raison de leurs croyances religieuses. Nous entendons chaque jour des attaques et des morts dans nos pays voisins à cause des conflits à caractère confessionnel.

Le fanatisme et le dogmatisme étaient souvent les causes des affrontements entre les adeptes des deux religions, mais de nos jours, les causes sont devenues contemporaines et sont souvent attribuables à la politisation de la religion. On entend tellement parler de conflits inter-religieux que nous les avons banalisés et pourtant ces conflits font trop de victimes. C’est à nous, adultes de la société, de créer les conditions favorables pour vivre ensemble.

Il ne faut pas banaliser cette décision qui peut aller jusqu’à devenir la cause d’un conflit.

La liberté religieuse est au cœur de ce que nous sommes en tant que Sénégalais et nous ne laisserons personne enfreindre à cette liberté.

Mohamed Dia

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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