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Pandora Papers: le président kényan, épinglé avec 42 autres politiques africains

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Après les Panama Papers en 2016, les Paradise Papers en 2017, les Mauritius Leaks en 2019 et les Luanda Leaks en 2020, voici les Pandora Papers. Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICPIJ) révèle avoir découvert que 336 responsables politiques dans le monde auraient dissimulé des fonds dans des sociétés offshores et des paradis fiscaux afin d’échapper aux impôts. Parmi les responsables politiques incriminés, 43 sont des Africains.

Quarante-trois responsables politiques sur les 336 cités viennent d’Afrique. Dix d’entre eux sont du Nigeria, pays le plus représenté, suivi par l’Angola avec neuf responsables politiques incriminés et cinq pour la Côte d’Ivoire. Mais il y a aussi le Tchad, le Gabon, le Congo-Brazzaville…

Beaucoup de pays concernés possèdent des ressources pétrolières importantes, et l’on sait, grâce aux précédentes investigations, que ces dernières constituent un puissant vecteur de corruption et d’évasion fiscale.

Néanmoins, les Pandora Papers n’en sont qu’à leur début. Des révélations vont être faites dans les jours qui viennent. Elles porteront entre autres sur la fortune de Denis Sassou-Nguesso, le président congolais déjà abondamment cité dans les enquêtes précédentes du consortium international.

On retrouve aussi le chef de l’État gabonais, Ali Bongo, ainsi que Zacharia Deby, le frère de l’actuel président tchadien, ou encore Patrick Achi, le Premier ministre ivoirien lui aussi dans le collimateur. Le consortium affirme que M. Achi contrôlait, jusqu’en 2006, une société offshore aux Bahamas. Des personnalités zimbabwéennes, sud-africaines et ghanéennes devraient compléter le tableau dans les prochains jours.

L’affaire Kenyatta remonte à 2003

Pour l’instant, les principales révélations concernent le président kényan Uhuru Kenyatta, qui s’était fait élire en 2013, entre autres, sur sa promesse de lutter contre la corruption. Les documents confidentiels sur les paradis fiscaux obtenus et épluchés par l’ICPIJ dévoilent pourtant comment lui et sa famille utilisent secrètement des sociétés offshores pour masquer l’ampleur de leur fortune et échapper au fisc.

Ces documents montrent également comment la construction de cet empire a coïncidé avec son ascension politique. Puisque tout remonte, selon cette enquête, à l’année 2003. Daniel Arap Moi, l’ex-chef de l’État, vient alors de quitter le pouvoir et est visé par une enquête sur un présumé pillage du Trésor public, du temps de sa présidence.

Uhuru Kenyatta est alors une figure montante de la scène politique du pays. Et c’est à cette époque qu’un avocat de l’Union bancaire privée, une banque suisse, demande à des spécialistes de l’évasion fiscale d’enregistrer à Panama une nouvelle fondation sous le nom de Varies Foundation, dont les bénéficiaires sont Uhuru Kenyatta et sa mère.

Ces fondations permettent notamment aux familles de transférer leur richesse d’une génération à l’autre sans payer d’impôts. Or, la fortune familiale des Kenyatta est déjà immense. Du temps où il dirigeait le pays, Kenyatta père avait acquis de nombreuses parcelles de terre, parfois illégalement. La famille possède aussi la plus vaste entreprise de production de lait du pays. Contacté par le consortium, Uhuru Kenyatta n’a pas souhaité commenter.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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