L’avancé de la médecine a de nouveau montré ses preuves. Dans la lutte contre le paludisme qui d’après le rapport annuel fait plus de 490 000 victimes, une équipe de chercheurs d’université américaine a réussi à isoler une arme contre les anophèles, vecteur du paludisme. Ces chercheurs ont utilisé une bactérie qui sécrète naturellement un poison contre ces anophèles qui les vaincrais.
Surnommé PMP1, cette toxine est une tueuse de moustiques et pas n’importe le lequel, mais l’anophèle qui est le vecteur du paludisme. C’est désormais chose faite, la réussite de l’isolement de cette bactérie et ceci grâce au travail de dix années de recherches d’un laboratoire de l’université Californienne de Riverside.
D’après Estefoma Contreras qui a dirigé l’équipe de recherche : « La toxine pourra donc être administrée directement sur la peau humaine. C’est en effet le deuxième gros avantage de PMP 1 : elle est complètement inoffensive pour les autres êtres vivants. Elle ne frappe que les anophèles. Même les autres insectes sont épargnés.
Il s’agit donc d’une belle avancée obtenue en laboratoire. Mais comme souvent, il faudra encore attendre pour la voir appliquée sur le terrain. Car si le mécanisme est connu, il faut encore développer l’insecticide qui l’utilisera.
