Le syndicat autonome des enseignants du supérieur section(Saes) n’est pas prêt à accueillir les trois mille étudiants orientés à l’Université Assane Seck de Ziguinchor(Uasz). Pour le secrétaire général dudit syndicat, les infrastructures existantes, ne sont pas en mesure de recevoir tous ces étudiants. Pour Daouda Niang Diatta, l’Université a des difficultés à gérer les autre mille étudiants qui sont déjà sur place.
L’arrivée de trois mille nouveaux étudiants à l’Université Assane Seck de Ziguinchor(Uasz) commencent à faire couler beaucoup de salive du coté des syndicalistes comme celui des pensionnaires de ladite université.
Le syndicat autonome des enseignants du supérieur, (Saes) n’épouse pas cette volonté du gouvernement de ne plus orienter les nouveaux bacheliers vers les établissements privés, et étouffer celles du public.
« Nous n’avons rien contre ces étudiants. Mais, il se trouve qu’il y a un travail à faire au préalable avant d’orienter les nouveaux étudiants », tient à préciser Douda Niang Diatta, le weekend dernier à Ziguinchor.
Pour le secrétaire du syndicat autonome des enseignants du supérieur, section Ziguinchor, l’université Assane Seck manque de façon criarde d’infrastructures qui peuvent accueillir tout ce beau monde.
« Les salles de classe, et les amphithéâtres qui vont les accueillir n’existent pas », a-t-il dit. Tout en évoquant que trois mille étudiants à Ziguinchor, qui vont s’ajouter au quatre mille, demande beaucoup d’investissement.
« Les chantiers ne sont pas prêts. Et dans ce cas, il faut des mesures d’accompagnement », assure t il. Avant de laisser entendre que le retour sera très « violent ». En étayant son propos, il a fait savoir que les trois mille étudiants qui vont s’ajouter au quatre mille déjà présents, il sera très difficile pour les enseignants. Car, l’université Assane n’a pas les infrastructures qui permettent aux enseignants d’enseigner dans de bonnes conditions.
En effet, cette préoccupation des enseignants est partagée par les étudiants, qui ont indiqué que des problèmes d’hébergement vont se poser avec acuité. Car, renseignent ils, les chambres qui existent ne suffisent pas pour les quatre mille du campus social. Et si on augmente trois mille de plus, indiquent les étudiants, « cela va poser beaucoup de problèmes ».
« Il sera très difficile de faire face à ce problème. Car, dans l’université, on a une capacité d’hébergement de quatre cent soixante douze lits(472). Qui est insignifiant, par rapport au nombre d’étudiants », explique Gaston Mané, coordonateur de la commission sociale de l’université Assane Seck de Ziguinchor, lors de la tournée de supervision des travaux de rénovation entamée par le directeur du centre régional des œuvres sociales,(Crous) le docteur Mamadou Diombéra.
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