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Open d’Australie: « je ne serai jamais contre ce que dit la justice », affirme Nadal

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 « Je ne serai jamais contre ce que dit la justice », a expliqué lundi Rafael Nadal, même si, selon lui, Novak Djokovic n’est pas le seul à blâmer pour le « gâchis » de l’expulsion du Serbe, qui a assombri les débuts de l’Open d’Australie.

L’Espagnol a également assuré qu’il aurait préféré que le tenant du titre participe au premier tournoi du Grand Chelem de l’année.

Le numéro un mondial serbe a quitté l’Australie dimanche, à la veille du tournoi, après avoir perdu une longue bataille juridique pour obtenir le rétablissement de son visa suite à son annulation en raison de sa non-vaccination contre le coronavirus.

Djokovic a gagné un premier recours mais a perdu une deuxième audience décisive dimanche, et Nadal a déclaré qu’il était « fatigué » d’en parler.

« Il y a presque une semaine, lorsqu’il a gagné en première instance, il a pu récupérer son visa et a pu s’entraîner. J’ai dit que la justice avait parlé », a déclaré Nadal après s’être qualifié pour le deuxième tour de l’Open d’Australie.

« Hier, la justice a dit autre chose. Je ne serai jamais contre ce que dit la justice », a souligné le N.5 mondial.

Après avoir été détenu à son arrivée à Melbourne, Djokovic, non vacciné, a passé cinq jours dans un centre de détention de l’immigration, avant d’être libéré pour s’entraîner à Melbourne Park.

Mais il a ensuite été à nouveau détenu avant de recevoir l’ordre de quitter le pays.

« Je pense que la situation a été un désastre », a indiqué Nadal.

« Il n’est pas le seul à avoir fait des choses probablement mauvaises dans cette affaire. Bien sûr, il y a d’autres responsables dans toute cette terrible situation à laquelle nous avons été confrontés ces deux dernières semaines », a-t-il ajouté.

« Mais évidemment, il est l’un des responsables », a jugé le Majorquin.

Nadal bénéficie directement de l’absence de Djokovic, les deux joueurs ayant l’ambition de devenir le premier homme à remporter 21 tournois du Grand Chelem.

« La situation idéale dans le monde du sport est que les meilleurs joueurs soient sur le terrain et disputent les événements les plus importants, sans aucun doute », a néanmoins souligné le joueur de 35 ans.

En conséquence, la présence de son rival aurait été « mieux pour tout le monde ».

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