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Nigeria: un marché de l’art méconnu mais convoité

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Entre les peintures monumentales colorées et de gigantesques tapisseries, défilent dans les allées d’ArtX, la foire d’art contemporain de Lagos, les personnalités les plus influentes de la haute société du Nigeria, première économie du continent africain et rayonnante puissance culturelle.

Des grands noms du cinéma ou de la mode, à ceux du pétrole, des assurances et des banques, les invités déambulent entre les toiles, coupe de champagne à la main, dans des robes et tenues de grands couturiers. Ici, le bon goût et le raffinement côtoient la plus grande des richesses.

Une opportunité pour la trentaine de galeries présentes sur la foire, qui s’est déroulée de jeudi à dimanche, et qui ont fait le déplacement depuis tout le continent, de Kampala à Dakar, en passant par Abidjan, et même de Paris, Londres ou Barcelone.

« Le marché de l’art au Nigeria reste assez méconnu et je pense qu’en arrivant on ne se rendait pas compte de son importance. Pourtant, ici, lorsqu’un collectionneur a un coup de cœur, il n’a pas peur de dépenser », soulignent Léa Perier Loko et Julie Banâtre de la galerie parisienne Septieme.

Sur leur stand, ce sont les immenses toiles bleues de l’artiste kényan Kaloki Nyamai qui sont parties le plus rapidement. Ces peintures, « qui racontent l’histoire qui n’est pas enseignée ou écrite dans les livres », mesurent deux mètres sur deux mètres et ont été vendues jusqu’à 20.000 dollars (soit 17.300 euros).

« A Paris, nous avons beaucoup plus de difficultés à vendre ce type de format. Cela illustre vraiment la différence d’échelle entre les deux villes ».

Le géant pétrolier ouest-africain compte, parmi ses 210 millions d’habitants, un des plus grands nombres de milliardaires au monde. Riches banquiers et industriels nigérians sont aujourd’hui les principaux acheteurs d’art contemporain.

Longtemps, le monde de l’art au Nigeria a fonctionné en vase clos et les collectionneurs étaient connus pour acquérir surtout des toiles d’artistes nigérians, des peintures figuratives, souvent très colorées.

« C’était peut-être vrai à un moment, mais cela a beaucoup changé », assure Delphine Lopez, qui représente la galerie Cécile Fakhoury, installée à Abidjan, Dakar et Paris et qui participe à ArtX pour la troisième édition.

Faire tomber les clichés

Sur son stand, la galerie a d’ailleurs fait le pari de ne présenter aucun Nigérian, mais trois artistes ivoiriens et deux béninois.

Devant les tapisseries de la Franco-Ivoirienne Marie-Claire Messouma Manlanbien, faites de fibres de rafia, de cordes et ornées de coquillages, les visiteurs de la foire s’arrêtent intrigués, et « reconnectent ».

« Il y a une culture de l’art textile ou de la tapisserie qui circule dans toute l’Afrique de l’Ouest, et en même temps ce n’est pas la même qu’on retrouve au Nigeria », souligne la galeriste.

Ouvrir les collectionneurs à d’autres univers mais aussi les acteurs internationaux au marché nigérian, était un des principaux objectifs de la foire lors de sa création en 2016, raconte sa fondatrice, Tokini Peterside, brillante femme d’affaires âgée de 36 ans.

« Je voulais aussi que le monde voit Lagos pour ce qu’elle est vraiment, un endroit très dynamique avec des gens incroyablement passionnés, audacieux et énergiques », dit-elle. Elle espérait aussi « contrer l’image bien plus négative très souvent donnée du Nigeria », ajoute la fondatrice de la foire.

Le pays le plus peuplé d’Afrique est plus connu à l’international pour la violence de groupes criminels et jihadistes, comme Boko Haram, qui sévissent dans le nord, que pour la créativité et le dynamisme qui caractérisent Lagos, à des centaines de kilomètres. Son industrie culturelle rayonne pourtant sur le continent et en Occident.

Mais les clichés ont la vie dure. « Quand on a annoncé venir participer à ArtX à Lagos, plusieurs personnes nous ont dit: +Vraiment ? Mais ce n’est pas trop dangereux ? Et il y a un marché de l’art là bas ?+ », témoignent les responsables de la galerie parisienne Septieme.

Pourtant, « venir à Lagos était un pari gagnant », assurent les galeristes qui espèrent, à l’avenir, tisser davantage de liens avec le marché nigérian.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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