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Nigeria: Attention au rapprochement entre bandits dans le nord-ouest et les jihadistes du nord-est à l’approche de la présidentielle de 2023

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e gouvernement nigérian a indiqué jeudi dernier soupçonner le groupe jihadiste affilié à l’Etat islamique Iswap d’être derrière l’attaque menée le dimanche de la Pentecôte contre une église dans le sud-ouest du Nigeria qui a fait 40 morts dont des enfants.

Cette attaque s’est produite pendant l’office du matin à l’église catholique St Francis dans la ville d’Owo, située à plus de 1.000 kilomètres des régions où sévissent habituellement les jihadistes d’Iswap et de Boko Haram au Nigeria.

« Nous avons pu localiser les auteurs de cette tragique et odieuse attaque », a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur nigérian, Rauf Aregbesola. « Selon les informations dont nous disposons, cela pourrait être Iswap. Les animaux d’Iswap, en soif d’attention et de reconnaissance, sont soupçonnés d’avoir lancé cette attaque », a-t-il ajouté, sans donner davantage de détails.

Cette attaque a été menée dans le sud-ouest du Nigeria, une région habituellement épargnée par les tueries des bandes criminelles et des groupes jihadistes qui opèrent ailleurs au Nigeria. Mais la violence de cet assaut et le mode opératoire utilisé rappellent leurs méthodes.

Selon les premiers éléments communiqués lundi soir par la police, les assaillants, dont certains « déguisés en fidèles » et munis d’explosifs, ont attaqué les paroissiens, tandis que d’autres positionnés autour de l’église tiraient sur l’édifice depuis différentes directions. Des balles de kalashnikov, et des fragments d’engins explosifs improvisés (IED), ont été retrouvés sur le lieu du massacre, ainsi que trois IED non explosés.

Les autorités locales ont communiqué mercredi soir un nouveau bilan, affirmant que 40 personnes étaient mortes, et 61 blessées toujours soignées dans différents hôpitaux de la ville. Un précédent bilan communiqué mardi par les autorités faisait état de 22 morts et de 58 blessés. Le nouveau bilan prend en compte les victimes transportées dans des hôpitaux privés qui n’avaient jusque-là pas été comptabilisées.

Le gouverneur n’a pas précisé le nombre d’enfants tués ou blessés, mais selon les autorités sanitaires contactées par l’AFP, au moins deux enfants sont morts et onze autres ont été blessés. Ce chiffre pourrait cependant être plus important car il ne comptabilise que les victimes admises à l’hôpital pour enfants de la ville. Ce massacre a provoqué l’effroi au Nigeria et l’indignation de la communauté internationale, et a été condamné par l’ONU et le pape François.

Le président nigérian Muhammadu Buhari, qui a dénoncé « le meurtre odieux de fidèles », termine son deuxième mandat en février 2023 sous le feu des critiques, alors que le pays le plus peuplé d’Afrique est en proie à une insécurité généralisée. Le nord-est du Nigeria est le théâtre d’une insurrection jihadiste menée par Boko Haram et Iswap, qui a fait plus de 40.000 morts et 2 millions de déplacés. Depuis plusieurs mois, l’Iswap a lancé des attaques meurtrières en dehors de la zone où il sévit habituellement, touchant les régions voisines de Taraba ou Yobe.

Le nord-ouest du Nigeria est quant à lui ravagé par des bandes criminelles qui attaquent, pillent, enlèvent et tuent. Les experts et observateurs alertent sur des rapprochements croissants entre les bandits, motivés par l’argent sans cadre idéologique, et les jihadistes.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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