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Ndongo Samba Sylla : « la position des pays de la ZMAO sur le CFA c’est une claque à Macron »

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L’Eco est mal parti. La position exprimée, des six pays de la Zone monétaire ouest-africaine (Zmao), ce jeudi 16 janvier 2020, va avoir un impact négatif sur le processus de mise en place de la monnaie. C’est l’avis de l’économiste, Ndongo Samba Sylla.

Interrogée par Iradio sur la position des pays de la (Zmao) qui condamnent des « manœuvres » du président français, Emmanuel Macron et son homologue Ivorien, Alassane Ouattara, Sylla parle d’une « claque » administrée aux deux chefs d’Etat. « 

Les pays de la Cedeao étaient d’accord que l’Eco n’allait être utilisé que par les pays qui ont rempli les critères de convergence. En fin 2019, selon la ministre nigérian des Finances, Zainab Ahmed, seul le Togo avait rempli les critères de convergence sur les 15 de la Cedeao. Mais, le Togo est trop petit pour lancer l’Eco. Donc, Ouattara et Macron n’avaient pas le droit de dire qu’ils allaient renommer la nouvelle monnaie Eco. Ça ressemble à une usurpation », a-t-il laissé entendre.

Alors, est-ce que l’on peut dire déjà que l’Eco est plombé ? Ndongo Samba Sylla répond : « En tout cas, cela va être très difficile. Je pense que les pays anglophones ont donné une claque à Macron et Ouattara. Parce qu’ils avaient annoncé triomphalement la mort du CFA, surtout, ils avaient promis de le renommer Eco dès 2020.

Là, ça ne sera plus possible. Il faudrait que les pays remplissent les critères de convergence et ils ne le pourront pas tous. Donc, le CFA sera encore là. L’autre chose est que pour ce qui concerne l’introduction des billets Eco et pièce, va nécessiter du temps. Alors que, l’hypothèse la plus probable est que le CFA sera toujours là. Ce qui signifie que l’on gardera toujours ces signes monétaires ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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