En ce 16 janvier 2020, l’on se souvient du
célèbre chanteur de la banlieue Ndongo Lô qui a rendu l’âme, il y a de cela 15
ans.
Il était l’une des dernières révélations de la musique Sénégalaise.
Ndongo Lô repose depuis le 17 janvier à Touba près de son guide spirituel Serigne
Falilou Mbaké.
Décédé à l’age de 30 ans, Ndongo lo était frappé par la maladie
suite à un malaise dont il a été victime le 14 janvier, pendant qu’il donnait
un concert au Yengoulène.
Par la suite, il a été le transporté vers la clinique Casahouss, où il devait décéder trois jours plus tard.
Né le 15 janvier 1975, Ndongo Lô Niang s’est découvert musicien
sur le tard. Son enfance est difficile. Son père, Mbagnick Niang, polygame,
refuse qu’il s’approche du monde musical et exige qu’il apprenne la menuiserie
métallique. L’affection de sa mère, Mariétou Fall, ne parvient pas toujours à
consoler ses chagrins. Mais on ne lutte pas contre son destin. Ndongo s’éclipse
le soir pour vivre sa passion. Il chante dans les kassaks et les simbs, les
cérémonies de mariage, de circoncision et dans les jeux de « faux-lion », où
l’on exorcise les démons, il crée l’ambiance. Il tient son timbre de voix de
son grand-père maternel, qui chanta sa vie durant les louanges de Serigne
Touba, le fondateur de la confrérie mouride.
Dans sa musique, on trouve l’ambiance du mbalax. Ndongo chante la morale, Allah
source de vénération, Touba la ville sainte, la paix des ménages et
l’obstination des hommes. Il prône l’entraide dans une société minée par
l’individualisme.
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