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Naufrage du « Joola» : 19ans après.

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Le ferry qui reliait Dakar à la Casamance sombre au large de la Gambie le 26 septembre 2002. Peu de passagers survivront. 

Jeudi 26 septembre 2002, 13 h 30. Plein à craquer, le Joola appareille de Ziguinchor, capitale de la Casamance, dans le sud du Sénégal. C’est la rentrée scolaire et universitaire, de nombreux élèves et étudiants doivent rejoindre Dakar. De plus, la rébellion casamançaise a multiplié les attaques au cours des derniers jours, rendant beaucoup moins sûre la route qui relie, via la Gambie, le sud et le nord du pays. Le bateau vient de reprendre du service, le 13 septembre, après une année d’immobilisation due à des avaries mécaniques. Il paraît moins dangereux, même si un seul des deux moteurs fonctionne et malgré la gîte, cette gîte qui colle au ferry depuis si longtemps. Et ce monde : officiellement 809 passagers et les 52 militaires de l’équipage pour une capacité de 580 personnes.


A Karabane, seule escale du voyage située à l’embouchure de la Casamance, aujourd’hui abandonnée faute de structure portuaire, les pirogues apportent, encore, de nouveaux passagers et de nouvelles marchandises. Il est 18 heures et le Joola quitte l’île de Karabane, sous les grains, avec à son bord officiellement 1 046 passagers munis de billets. Mais c’est sans compter les enfants de moins de 5 ans qui voyagent gratuitement, comme les membres des familles des militaires et leurs amis, et les resquilleurs de tout poil.

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