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Mutualisation des ressources éducatives en Afrique subsaharienne francophone : L’expérience du Sénégal mise en exergue

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Les travaux des rencontres africaines pour les Ressources éducatives se poursuivent à Dakar. Ce mercredi 15 juin, marquant le deuxième jour, les participants se sont penchés sur quatre thématiques. Il s’agit, du thème III : « Mutualiser les ressources éducatives en Afrique subsaharienne francophone : quels leviers et actions prioritaires »?; du thème IV : « Renforcer l’utilisation des ressources éducatives par les élèves et les établissements scolaires en Afrique subsaharienne francophone » ; du thème V : « Améliorer la qualité, la diversité et la disponibilité des ressources éducatives pour les élèves par le renforcement des interactions entre acteurs publics et acteurs privés » et du thème VI : « Renforcer le rôle de la littérature de jeunesse et de la lecture plaisir comme composante essentielle des apprentissages ».

« Le Sénégal était en avance sur le plan de la mise en place de plateformes numériques… »
Le coordonnateur du Système d’information et de management de l’éducation nationale (SIMEN), Seyni Ndiaye Fall, par ailleurs, assistant technique du Projet du ministère de l’éducation pour le développement du télé-enseignement (PROMET) qui a partagé l’expérience du Sénégal, soutient que son pays est en avance sur les autres. « Je viens de partager l’expérience du Sénégal sur la stratégie de production de ressources numériques. Après l’étude d’un cabinet, il a été noté que dans les 16 pays d’Afrique subsaharienne francophone le Sénégal était en avance sur le plan de la mise en place de plateformes que les autres pays. C’est en ce sens que l’Unesco a invité le ministère de l’Education nationale à partager son expérience sur ladite stratégie », a-t-il expliqué.

Il ajoute : « Nous avons deux plateformes de production de ressources au niveau du PROMET, à savoir : la plateforme ‘’Apprendre’’ et celle de ‘’Senprof’’. Avec ces deux plateformes, nous arrivons à produire des ressources en format papier, au format scorm et au format web ».
Seyni Ndiaye Fall renseigne que ces plateformes créent des ressources qui sont stockées dans une base de données mais indexées à la norme internationale. Et une fois validées, ces ressources sont postées sur un portail institutionnel. Mais, précise-t-il, les enseignants ont également la possibilité d’avoir leur propre site pour y stocker leurs productions et les productions qui sont validées sont automatiquement postées sur la vitrine nationale qui est la plateforme du PROMET. Ainsi, ces ressources peuvent être visualisées par les élèves et les enseignants.

« Le Sénégal est la locomotive de l’Afrique subsaharienne en la matière »
Mokhtar Ben Henda est un enseignant-chercheur en Technologie de l’information et de la communication à l’université de Bordeaux Montaigne (France). Il a été choisi pour modérer  le panel sur « l’accès des élèves aux ressources éducatives numériques : les plateformes de ressources éducatives en ligne et solutions off-line comme soutien aux élèves des zones défavorisées ». Selon lui, la mutualisation, qui est un concept qui va de pair avec d’autres concepts qui lui ressemble comme l’interopérabilité, la convergence, entre autres, veut dire qu’«il faut mettre en synergie l’ensemble des initiatives qui sont lancées dans les pays 16 pays partenaires du projet pour essayer de ramener tout le monde autour d’une synergie collaboratrice qui permet de se partager les ressources, les expériences, les procédures, et autres.
Face à cette nécessité, le maître de Conférence HDR soutient que le Sénégal est un exemple. « Le Sénégal, à mon sens, de mon point de vue personnel, est la locomotive de l’Afrique subsaharienne en la matière. Aujourd’hui, on a vu la présentation d’expériences qui sont vraiment pilotes. Moi, je recommande d’en prendre en compte pour constituer des modèles de référence pour les autres pays qui ne sont pas à ce niveau de développement. On a vu, effectivement, des expériences qui prennent réellement en charge des normes et référentiels internationaux. Et cela, à mon sens, constitue vraiment un point très positif et le Sénégal l’a toujours montré », a laissé entendre Mokhtar Ben Henda.

« La nécessité de partager afin d’impacter positivement le système d’éducation »
Le professeur titulaire des universités à la Fastef de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Boubacar Niane, qui a modéré le panel sur « Repérer et promouvoir au niveau régional les ressources éducatives produites par différents acteurs : renforcement de la coopération », pour sa part, a souligné la nécessité de partager les ressources éducatives afin d’impacter positivement le système d’éducation en Afrique.
A rappeler que ces rencontres africaines pour les Ressources éducatives sont une étape importante d’échange et de capitalisation des expériences de la première phase du projet Ressources éducatives (2020-2022) dont les activités nationales et régionales seront poursuivies jusqu’en 2026 dans ses trois composantes, à savoir : « Agir pour l’avenir » ; « Produire pour apprendre » et « Lire pour apprendre ». Elles sont organisées dans le but de « renforcer la collaboration et la mutualisation » en matière de ressources éducatives en formant une coalition d’acteurs institutionnels, associatifs et privés engagés en faveur de l’amélioration des apprentissages à l’échelle des 16 pays d’Afrique subsaharienne francophone cibles.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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