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Musique: le premier album de l’orchestre « JIGEEN ÑI » disponible avant juin

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L’orchestre « Jigeen ñi », composé exclusivement de musiciennes sénégalaises dont l’ambition est de s’imposer à terme partout sur la scène musicale, travaille d’arrache-pied pour sortir son premier album avant juin prochain, informe l’Aps.

Pour ce faire, les membres de « Jigeen ñi » (Les femmes en wolof) enchaînent les répétitions au 3e étage du Grand Théâtre national, à Dakar, dans l’espoir de sortir d’ici le prochain cette première production dont le titre « Jigeen » s’inspire du nom de l’orchestre. Cet album en projet sera composé de huit morceaux dont les cinq sont déjà en boite au « studio Bleu » de Mamadou Ndiaye, chef d’orchestre de Waly Ballago Seck.

Il va rendre hommage à toutes les femmes à travers le monde et les femmes sénégalaises et africaines, selon Khady Dieng, la pianiste du groupe et cheffe d’orchestre de « Jigeen ñi ».  « Cet album sera un hommage à toutes les femmes, nos mamans, nos sœurs, toutes les femmes du monde, honorer les femmes du secteur de la musique (…) », a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.

Il s’agit de mettre en exergue tous les domaines dans lesquels les femmes sont mis en valeur, « secteurs où on pense que les femmes peuvent contribuer pleinement au développent du pays », ajoute la chef d’orchestre de « Jigeen ñi ».  « L’album sera dédié à la femme pour qu’elle puisse prôner l’excellence dans le monde entier », insiste la pianiste du groupe qui a déjà sorti plusieurs singles depuis 2018, année de sa création.

Khady Dieng cite « Pouvoir de femme », « Fagaru », « Xaritt », trois tubes axés sur la sensibilisation sur des sujets tels que l’excision ou la violence faite aux femmes.  Selon la cheffe d’orchestre de « Jigeen ñi », chacune des cinq musiciennes qui sont aussi toutes des chanteuses, ont composé un morceau pour cet album, le reste des titres devant consister en des tubes partagés.

L’album en préparation s’inspire de styles variés, à l’image de ce que fait le groupe depuis sa création, avec des sonorités reggae, jazz, blues, afrobeat, ajoutées à des rythmes bien sénégalais dont le bougarabou.  Le reggae reste le style de prédilection de cette bande de musiciennes, ce qui se sent souvent dans les productions de « Jigeen ñi ». Une explication toute simple selon la pianiste Khady Dieng : « On adore le reggae, c’est une sonorité africaine ».

En attendant de terminer cette production pour envisager une tournée internationale prévue aux Etats-Unis et au Canada à l’été, « Jigeen ñi » travaille pour la sortie, le 8 mars prochain, de son tout dernier single intitulé « Jigeen », titre éponyme de l’album.  « Le morceau est déjà enregistré, le clip aussi est prêt, on attend que le 8 mars pour la diffusion » qui va coïncider avec les festivités marquant la commémoration de la Journée mondiale de la femme, précise Khady Dieng.

Pour les besoins de ce titre, et comme s’il s’agissait d’un jeu de rôle, chacune des musiciennes du groupe s’est mise dans la peau d’une femme, mécanicienne, soudeur métallique, commerçante, maraichère ou bureaucrate, relève-t-elle.  « Toutes les femmes sont représentées dans ce tube. Le chant revient sur le côté valeureux des femmes, des diambars qu’elles sont depuis Aline Sitoé Diatta, Yacine Boubou et cela continue encore aujourd’hui », lance-t-elle.

L’orchestre « Jigeen ñi » compte aussi rendre hommage à la chanteuse Coumba Gawlo Seck, « une pionnière, une référence », en vue de la soutenir dans l’épreuve qu’elle traverse.  Les musiciennes ont ainsi retenu d’interpréter « Siyo », un titre de son album « Terrou Waar » sorti en décembre 2018 et qui parle du mariage traditionnel chez les Halpulaar et vante le sacré et les valeurs du Boundou, terroir traditionnel situé dans le Sénégal oriental.

Cette reprise s’annonce moins comme une imitation du style « Yéla », propre à ce terroir du Sénégal oriental et aux régions du nord du pays , qu’une cuisine propre concoctée à partir d’une touche particulière au groupe associée à la couleur reggae. « Coumba Gawlo Seck se trouve dans une position inconfortable avec sa maladie, parce qu’on la connait avec la grandeur, la justesse et la sensualité de sa voix. Aujourd’hui, elle se retrouve privée de cet instrument qui a tant fait rêver.

Cela touche les filles et elles veulent la représenter en ce mois dédié aux femmes », explique Samba Diaité, producteur, concepteur et manager de l’orchestre.  La chanteuse Coumba Gawlo Seck, une référence féminine de la scène musicale sénégalaise actuelle, a annoncé début février s’être retirée provisoirement de la scène musicale nationale et internationale en raison de problèmes de santé touchant sa voix. « Elle nous a toutes bercées », ajoute la pianiste du groupe dont les membres ont par ailleurs décidé d’accompagner, du 1er au 8 mars, tous les artistes qui vont passer sur la chaine « Vibe Radio », à Dakar.

De fait, « Jigeen ñi » se veut « un Backup Band », c’est-à-dire un groupe d’instrumentistes accompagnant des artistes lors de concerts ou d’enregistrement. L’orchestre créé le 6 juin 2018 travaille jusque-là en autoproduction avec des fonds réinjectés dans la production grâce aux campagnes de sensibilisation par la musique faites pour le compte d’organismes comme Plan International ou l’Organisation internationale des migrations (OIM).

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et le ministère sénégalais de Jeunesse comptent aussi parmi les partenaires du groupe qui bénéficie par ailleurs de soutiens de la part de la Société civile en général et d’organisations de femmes en particulier. L’Association des juristes du Sénégal (AJS) fait partie de ces soutiens, de même que le ministère de la Femme à travers la Direction de la femme, ainsi que le ministère de la Culture et de la Communication.  

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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