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Mouvement d’humeur des bouchers de Saint-Louis : le ravitaillement en viande sera suspendu jusqu’au 5 janvier prochain.

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Les bouchers établis dans les marchés Tendjiguène du faubourg de Sor, de Ndar-Toute, de Pikine et dans d’autres endroits de la vieille cité, ont décrété aujourd’hui une grève, qui leur permettra d’arrêter provisoirement leurs activités professionnelles jusqu’au 5 janvier prochain.

 Ils déplorent avec la dernière énergie les dysfonctionnements notés dans l’approvisionnement de la viande de bovin, d’ovin et de caprin et le fait de transférer leur principal point de ravitaillement, de la Cité Vauvert (sur la route de Khor) vers un autre site situé non loin de la commune de Fass-Ngom. Ce qu’ils ne peuvent pas supporter, c’est de disposer tardivement (vers 14 heures) de cette viande qu’ils arrivent à commercialiser dans des conditions pénibles et désagréables.

La navette entre ce site et les différentes boucheries de la ville de Saint-Louis, leur cause régulièrement de lourds préjudices et autres désagréments. Au point d’être victimes d’accidents mortels qui se sont produits récemment sur la route de Rao. Des accidents d’une rare violence dans lesquels deux bouchers de Saint-Louis ont trouvé la mort.

Par la voix de Vieux Alé Fall et d’El Hadj Maguette Diop, ces bouchers ont haussé le ton et ont pris la ferme décision d’en découdre avec les autorités municipales.

 Cette grève alimente toutes les causeries à Saint-Louis et risque de perturber la fête de la fin de l’année 2019 dans la partie Nord de notre pays. Dès qu’elles ont entendu cette nouvelle, de nombreuses ménagères ont joué des coudes devant les boucheries et les charcuteries pour se ravitailler en poulets, en vue d’avoir de quoi préparer à l’occasion des fêtes du 31 décembre 2019 et du 1er janvier 2020. 

Jusqu’au moment où nous écrivions ces lignes, les aviculteurs étaient sur le point d’écouler tous les stocks de poulets dont ils disposaient. C’est la débrouillardise et les pères de familles et les ménagères s’activent de toutes parts pour avoir de la viande volaille et/ou de ruminant, en cette période de fête.

                                     Transactions entre chevillards et détaillants

Selon certains bouchers du marché Tendjiguène du faubourg de Sor, la distribution de la viande (circuit mort) à Saint-Louis, se fait à travers plusieurs points de vente où interviennent différents acteurs. Le principal point de vente de la viande en gros est représenté par les abattoirs de Saint-Louis, déplacés actuellement vers Fass-Ngom. 

En effet, en plus des fonctions de traitement de la viande, les abattoirs de Saint-Louis sont le lieu des transactions entre les chevillards et les détaillants des autres points de vente pour les opérations de vente en gros.

 Dans les abattoirs, la vente au détail existe aussi mais porte essentiellement sur les éléments du cinquième quartier. Les autres points de vente de la viande sont représentés par les étals de marchés traditionnels, les étals de quartiers, les boucheries modernes et les supermarchés. Les marchés traditionnels ne sont pas spécialisés dans la vente de viandes. Des espaces sont aménagés à l’intérieur du marché pour la vente de la viande. A l’exception de la viande de porc, tous les types de viandes y sont proposés. 

La vente de la viande des ruminants se fait au kilogramme ou au tas, avec ou sans os. Le poulet est souvent vendu entier, vivant ou en carcasse déplumée et éviscérée. Les bouchers des marchés traditionnels n’ont pas forcément une qualification professionnelle et ne pratiquent donc pas la découpe moderne. Les conditions d’hygiène et de salubrité ne sont pas garanties.

Les étals de quartiers se rencontrent dans certains quartiers et sont une sorte d’adaptation de l’offre qui se rapproche du client. Les étals sont de plusieurs sortes : étals en plein air (table avec une planche de découpe dans les quartiers populaires), hangars ou kiosques aménagés avec un matériel de découpe, de pesée et parfois de conservation. Ces étals de quartiers proposent essentiellement de la viande de bœuf. Là aussi les bouchers n’ont pas de qualification professionnelle et les conditions d’hygiène sont précaires.

Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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