Arrêté à l’autopsie faite suite
à la mort du talibé Abiboulaye Camara, Abdou Latif Cissé, a affirmé, lors de
son interrogatoire sous le régime de la garde à vue, avoir frappé la victime
parce qu’il n’aurait pas su sa leçon, selon les informations de Libération
online. Mais il précise que c’était avec «un bout de corde» mis d’ailleurs sous
scellé
par la police.
Pour rappel, lorsque la victime a commencé à se
plaindre de maux de tête, les médecins de l’hôpital de Louga lui ont juste remis,
après consultation, une ordonnance de 2000 Fcfa.
Ayant succombé à ses blessures,
la première autopsie, réalisée à Louga, a conclu à une mort naturelle alors que
celle de Le Dantec établit que la victime est décédée «suite à un traumatisme
crânien par coups et blessures causés par un objet contondant ».
Raison pour laquelle, le
parquet de Louga vient d’ouvrir une information judiciaire à en croire le
quotidien l’Observateur. Il a requis le mandat de dépôt.