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SPORTS

Mondial 2018: la France se fait peur mais bat l’Australie

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L’équipe de France a très difficilement battu l’Australie pour son premier match dans la Coupe du monde, à Kazan (2-1). Dans une rencontre où la technologie a joué un rôle décisif, les Bleus ont montré des carences dans tous les secteurs du jeu face à une équipe australienne évoluant à un niveau inattendu.

Didier Deschamps et ses joueurs peuvent dire merci à la technologie. C’est par deux décisions, l’une suite à un visionnage vidéo, l’autre due à la « goal line technology », que la France a battu un adversaire, l’Australie, plus coriace qu’attendu.

Devant 41.000 spectateurs à Kazan, dont près de 2.000 supporteurs français, le match ne connaît pas de round d’observation. La première occasion est pour Mbappé qui trouve le cadre sur un tir dans un angle fermé, mais le gardien australien Mathew Ryan repousse le ballon (2e). A la 6e minute, un beau tir de Griezmann est à la conclusion d’un contre rapidement mené par la France. Dans le premier quart d’heure, les Australiens éprouvent énormément de difficultés à ressortir les ballons de leur camp.

Puis les choses se rééquilibrent. A la 17e, le défenseur français Tolisso manque de tromper Lloris à bout portant sur un coup franc australien. Le gardien tricolore exécute un arrêt réflexe qui sauve son camp.

Les Français ne parviennent pas à emballer le match face à une équipe sérieuse et présente physiquement, mais aux carences techniques évidentes, notamment dans les phases offensives. Et ce sont pourtant les Australiens, par Behich, qui se procurent la dernière occasion de la première période.

En début de deuxième période, les Bleus, un rien refroidis, commencent avec prudence, tandis que les Australiens se montrent de plus en plus audacieux. Parmi les carences de l’équipe de France, on observe un manque de créativité au milieu de terrain, peut-être dû à la présence de trois attaquants : le trio Mbappé-Griezmann-Dembélé, qui a dégarni l’entrejeu où Pogba ne se montre pas décisif.

La vidéo au secours de la France

A la 55e, alors que l’arbitre central ne bronche pas à la suite d’une faute sur Griezmann dans la surface australienne, l’arbitre dédié à la vidéo appelle son collègue qui, après visionnage, accorde un penalty. Griezmann se fait justice : 1-0. A la 61e, pas de vidéo cette fois pour donner un penalty à l’Australie après une main de Umtiti dans sa surface. Mile Jedinak trompe Lloris (1-1). Tout est à refaire pour des Bleus sans inspiration.

Porté par ce résultat flatteur contre une grande nation du football, les Socceroos finissent en trombe. Leur enthousiasme est finalement douché par le deuxième but français, marqué par Pogba avec de la réussite : son tir est légèrement dévié par un défenseur adverse… et ressort du but après un aller-retour entre la barre transversale et le sol. Et c’est cette fois la montre de l’arbitre qui vibre pour lui indiquer que la balle a bien franchi la ligne.

Dans ce groupe C, la France affrontera le Pérou, jeudi 21 juin, avec l’espoir de valider son billet pour les 8e de finale. Le même jour, l’Australie défiera le Danemark pour vaincre et continuer à rêver.

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Yankhoba Diattara, ministre des Sports : « Nous accompagnerons la fédération de basket dans ses projets et chantiers »

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Nommé ministre des Sports le 17 décembre dernier, Yankhoba Diattara a effectué sa première sortie lors de la finale la finale retour des play-offs du National 1 féminin de basket-ball entre le DUC à l’ASC Ville de Dakar. Le ministre des Sports se dit prêt à accompagner la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) dans ses projets.

Le nouveau ministre des Sports a présidé samedi la finale retour des play-offs du National 1 féminin de basket-ball, qui opposait le DUC à l’ASC Ville de Dakar. Une finale remportée par l’ASC Ville de Dakar devant le DUC (69-56).

Pour ce qui est de l’organisation des éliminatoires de la Coupe du monde masculine 2023 que la Fédération sénégalaise de basket-ball souhaite abriter au mois de février prochain, le ministre a tenu à rassurer.

« Je recevrai le président de la fédération et on en discutera. Tous les grands chantiers ouverts par mon prédécesseur et la Fédération seront poursuivis et renforcés. Que les gens soient rassurés,  mais nous avons nos ambitions sur la base des orientations du président de la République. Il sera à notre côté pour accompagner la fédération dans tous les grands projets africains et mondiaux » a confié le ministre des  Sports.

Dans la foulée, Yankhoba Diattara a fait part de ses ambitions à développer le sport sénégalais.

« Le basket fait partie des sports les plus engageants et passionnants. La jeunesse aime le basket et le sport d’une manière générale. Le football et le basket font partie des disciplines les plus aimées par la jeunesse sénégalaise. Cette mobilisation montre cet attachement des jeunes au basket. Ce que nous voyons prouve que le basket a de belles pages devant nous et des choses à nous raconter. Président Babacar Ndiaye, soyez rassuré de notre disponibilité dans tous vos chantiers. Je viens d’arriver mais je suis un passionné de basket. En 2006, j’ai accompagné, en tant que maire, l’US Rail qui a remporté deux trophées en une journée. Je suis un amoureux du basket et j’ai toujours accompagné le sport et les sportifs. Je suis un jeune Sénégalais et j’aime le sport », a-t-il assuré.

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Mali : les joueurs encore en grève

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La vie n’est décidément jamais un long fleuve tranquille pour la sélection du Mali. Après la victoire contre la Zambie (1-0) vendredi à Bamako en match amical et avant la deuxième confrontation contre cet adversaire lundi, voilà en effet que le problème des primes refait surface !

Dénonçant les engagements à ce sujet non tenus par les autorités sportives, les Aigles ont entamé une grève samedi et décidé de boycotter l’entraînement, révèle le journaliste Drissa Niono, généralement bien informé.

Dans ces conditions, la tenue du deuxième match face aux Chipolopolos se retrouve menacée. Un air de déjà-vu puisque ce cas de figure s’était déjà produit en novembre dernier. Pas le meilleur moyen de convaincre Alassane Pléa de rejoindre le nid des Aigles.

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Lutte : les fortes mesures prises par le CNG

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Le Comité national de gestion de lutte (CNG) a rencontré les acteurs de la lutte jeudi, à l’Arène nationale, pour une discussion  autour des nouvelles mesures prises pour la saison 2022-2023.

Le CNG a pris de nouvelles mesures pour la saison 2022-2023. Le comité national de gestion de lutte a pris la décision de revoir à la baisse  le temps des combats.

 Pour les combats préliminaires, le temps passe de 25 à 15 minutes (2x5mn et éventuellement une prolongation de 5mn). Concernant les combats leaders, le temps passe de 40 à 25mn (2x10mn et une éventuelle prolongation de 5 mn).

Parlant des cagoulards, Bira Sène et Cie indiquent qu’ils seront non seulement obligatoirement identifiés mais ne pourront même plus accéder dans l’arène.

Plus d’entraîneurs sans formation

Le CNG avait retenu de désormais démarrer les combats à 16h00 et de siffler le combat-leader à 19h00. Mais, vu l’insistance des promoteurs qui ont demandé qu’on revoie ces deux dispositions, il n’est pas exclu que l’instance dirigeante de la lutte y apporte quelques petits réglages. Par exemple, un promoteur a proposé qu’on relève l’heure à 16h45. Et le CNG pourrait le leur concéder puisqu’il n’a pas été aussi flexible sur ces deux points.

D’autres points ont été soulignés par le CNG. C’est le cas du cumul des fonctions. Il ne devrait plus être autorisé à quelqu’un, dorénavant, d’être à la fois promoteur, manager, entre autres fonctions cumulables.

Le CNG s’est également prononcé sur la question des entraîneurs. Désormais, il faudra passer la formation au CNG pour pouvoir être reconnu comme entraîneur.

« Les entraineurs devront maintenant obligatoirement  se munir d’une serviette, d’une bouteille d’eau et d’une tenue de sport. Il faudra qu’on mette fin au cumul, parce qu’on ne peut pas avoir une licence de promoteur et une licence de manager. Quand on est manager, on reste manager », annonce le CNG  de lutte.

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