Le journaliste et analyste politique, Momar Diongue, sur les ondes de
Suf Fm, a donné son avis suite à la grâce Présidentielle accordée à l’ex-maire
de Dakar emprisonné depuis mars 2017.
Selon Momar Diongue, « Khalifa Sall a
commencé à préparer son avenir politique depuis la prison en refusant de
demander une grâce présidentielle. Parce que, pour lui, demander une grâce
présidentielle reviendrait à reconnaître les faits qui lui étaient imputés.Or,
il a toujours nié avoir trempé dans ce à quoi on l’accuse à partir de ce moment
là, il a voulu présenter son intégrité morale devant ce que je considère comme
étant le tribunal de l’opinion pur que il n’y arrive pas aux sénégalais de
penser un temps soit peu qu’il est pu être coupable des faits dont il est
accusé ».
Ainsi, à en croire Momar Diongue, l’avenir politique de Khalifa Ababacar
Sall, est « assez compliqué » et se joue sur trois paramètres.
D’abord, sur son avenir à l’intérieur
du Parti socialiste (Ps) après avoir été exclu du parti.
Ensuite, il
serait opportun de réfléchir sur le fait que : si Khalifa Sall va se démarquer du Ps.
Enfin, l’analyste
politique juge opportun de ne pas perdre de vue les effets de la grâce
présidentielle qui a été accordée.
À cet effet, il atteste que « l’avenir politique de Khalifa Sall doit être
assez compliqué parce qu’il y a au moins trois paramètres qu’il faut prendre en
compte. Le premier paramètre, c’est est-ce que Khalifa Sall va jouer son avenir
politique à l’intérieur du Parti socialiste (Ps). Certes, ils ont été exclus,
lui et ses lieutenants comme Bamba Fall, et Barthélémy Dias, dans le Parti
socialiste. Mais, ils disent n’avoir jamais reçu une notification de cette
exclusion. Va-t-il surtout après la disparition d’Ousmane Tanor Dieng et au
moment où la succession de celui-ci est ouverte au niveau du Parti socialiste,
vouloir continuer son avenir politique à travers le parti socialiste ? »
Au surplus, il rappel que « Khalifa peut choisir l’autre
option qui consiste à se démarquer du Ps pour construire une nouvelle force
peut être même à formaliser ce qu’ils appellent le Ps des valeurs ».
Toutefois, il n’a pas manqué de souligner que : « la
grâce présidentielle accordée par Macky Sall n’efface pas les peines. Et, donc,
la privation des droits civils et politiques de Khalifa Sall prévaut toujours.
À partir de ce moment moi je pense que l’autre lutte sera d’obtenir une
amnistie des faits dont il est accusé, une amnistie à titre personnel pour
qu’il puisse continuer à jouer son rôle au plan politique ».
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