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MISE EN ŒUVRE DE LA ZLECAF- Prise en compte du genre, accès au crédit, présence féminine dans les instances de décisions : Le plaidoyer des femmes

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Pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), il faut une action volontariste pour un créer un environnement favorable mais également, il est important de prendre en compte la question liée au genre sur tous les secteurs et de permettre une présence féminine dans les instances de prise de décisions. Tel est un plaidoyer émis au cours du premier « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable » organisé ce 7 mars par AllAfrica global media en prélude à la journée internationale des droits de la femme (le 8 mars).

« Avec cette célébration du 8 mars nous prenons le parti pris de mettre le focus sur les opportunités qui, aujourd’hui s’offrent à la femme africaine pour relever les défis d’un développement durable du continent. » Suffisant, dirait-on, pour mettre exergue l’importance que revêt la question genre pour une mise en œuvre réussie de la Zlecaf.

Pour les femmes qui ont échangé autour de cette question, à l’occasion d’un panel organisé ce 7 mars par AllAfrica global media, la Zlecaf constitue, aujourd’hui au niveau continental, l’un des leviers les plus importants pour l’intégration économique de l’Afrique. « Selon la Banque mondiale la Zlecaf constitue une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique en Afrique. », cite-t-on avant de préciser que « cela, malgré la crise engendrée par le coronavirus ».

Mais pour la mise en œuvre de la Zlecaf, il a été souligné qu’il faut une action volontariste pour un créer un environnement favorable mais également, il est important de prendre en compte la question liée au genre sur tous les secteurs et de permettre une présence féminine dans les instances de prise de décisions.

Ce qu’il faut voir dans la Zlecaf, intervient une autre panéliste, c’est qu’elle aura un impact certainement très positif dans le Produit intérieur brut (Pib) global de l’Afrique, son commerce, la création d’emplois et le bien-être de ses citoyens.

Elle poursuit : « C’est un marché qui est censé connecter plus de 1 milliard de personnes sur l’ensemble du continent. » Avec un produit domestique brut estimé à 2,5 trillions de dollars, renchérit-t-elle, il va créer une opportunité unique pour les femmes qui sont très présentes dans le domaine du commerce.

Elles s’activent plus dans le secteur informel

Ce qu’il faut cependant réaliser, selon l’une des panélistes, c’est que les femmes sont plus présentes dans le secteur informel. Car, explique-t-elle, elles doivent faire face à un certain nombre de barrières, de freins qui font en général qu’elles sont dans des micros ou très petites entreprises dans le secteur informel et souffrent d’une bancarisation limitée etc.
Le commerce ayant un effet distributif, renchérit une autre, il est important de voir comment on peut saisir ses opportunités pour permettre aux femmes de lever ces obstacles, ces risques d’inégalité de salaire, de cantonnement dans des secteurs très spécifiques et de non ouverture à l’ensemble de ce que le commerce peut offrir.

A l’en croire, ce moment doit être saisi pour créer davantage d’emplois mieux rémunérés et dans des meilleures conditions de travail mais également pour promouvoir l’entreprenariat féminin. En ce sens, signale-t-on, l’Institut de développement économique et de la planification (Idep) qui est un centre de formation réserve une place importante aux femmes puisque l’an dernier, sur 3000 mille personnes qui ont obtenu un certificat de formation, près de 1000 sont des femmes.

Par ailleurs, il a été relevé qu’une bonne mise en œuvre de la Zlecaf nécessite le renforcement des capacités compétitives à l’export des entreprises dirigées par des femmes à travers un certain nombre de mesures ciblées notamment sur le plan technique et managérial, le marketing de produits et services offerts, l’accès au crédit entre autres.
Il ressort du panel que dans son texte, l’accord de libre-échange réserve un intérêt particulier aux femmes mais, soutient-on, il est nécessaire maintenant de passer à l’acte et faire en sorte que les intentions se transforment en action au bénéfice de ces dernières pour leur créer davantage de positions de leadership et sensibiliser le secteur privé féminin sur l’importance de sa contribution à la Zlecaf.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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