Une soixantaine de professeurs, d’enseignants-chercheurs, de doctorants, d’étudiants, de professionnels de la formation professionnelle, de journalistes et autres invités, ont pris part hier, à l’atelier de Libre Afrique, axé sur le thème « Entrepreneuriat et Développement local » et organisé à l’Incubateur de l’Université Gaston Berger. Un large débat sur l’auto-emploi, le chômage endémique des jeunes, l’appui des initiatives locales pour la création d’emplois décents, la mise en place de petites et moyennes entreprises (quel que soit le niveau d’études), la création de richesses licites, a marqué cette rencontre d’échanges, enrichissante et fructueuse. Ce débat a été animé avec brio par le Président de Libre Afrique/Sénégal, Magueye Sow, Digital Manager, Spécialiste et Formateur certifié sénior en communication-Médias and Tic, son chargé de communication, Magueye Mangane, la représentante du président du conseil départemental de Saint-Louis, Mme Mame Adams Kandji, le Consultant et Professeur Amath Dia, Secrétaire Général du conseil départemental, Mme Abibatou Fall, présidente d’Arabes (association pour la recherche-action développement et environnement au sahel), de Mame Saliou Gueye, représentant le centre de formation professionnelle de Saint-Louis. D’autres participants tels que Mmes Rokhaya Daba Niang et Isseu Sow Wade, ont donné des conseils importants à ces nombreux jeunes étudiants issus de toutes les Ufr (Unités de formation et de recherche) de l’Ugb. Ces derniers ont suivi attentivement la communication du Consultant Amath Dia, qui leur a expliqué la nécessité absolue d’avoir aujourd’hui une imagination fertile, en vue de développer des initiatives personnelles, qui pourraient leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. De l’avis d’Amath Dia, le fait de compter entièrement sur l’Etat pour avoir un emploi salarié, est révolu. Autrement dit, les jeunes diplômés des universités et autres jeunes demandeurs d’emplois, doivent partir de leur propre créativité pour se réaliser et créer une activité qui leur permettra d’être autonome, productif, rentable, performant et de devenir, au fil du temps, un véritable entrepreneur. Dans le même sens, le président Magueye Sow a fait comprendre à ces jeunes étudiants, que le premier défi à relever c’est de croire en ses propres capacités, c’est de compter d’abord sur soi-même pour réussir, c’est de savoir réellement ce que l’on veut faire dans cette société, où on retrouve tous les profils dans le marché de l’emploi. Magueye Sow est allé plus loin en faisant savoir aux jeunes, qu’il n’est plus question de se sous-estimer, de se décourager après les études supérieures, d’être amorphe dans une société qui bouge, qui évolue, qui subit à tout moment de profondes mutations sociales, économiques, politiques et culturelles. Mieux, Magueye Sow, à travers des anecdotes, des métaphores et des paraboles, a fait comprendre à l’assistance, que les jeunes doivent faire preuve de dynamisme, doivent avoir une idée précise de ce dont ils sont capables. L’essentiel, c’est d’être humble et modeste, pour démarrer une toute petite activité professionnelle (même si c’est dans l’informel) pour finir comme entrepreneur dans n’importe quelle société du monde. Selon Magueye Sow, Libre Afrique Sénégal fait la promotion et travaille, d’une part, dans une dynamique fondée sur les enjeux de cette entreprise de promotion de l’éducation à l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur et, d’autre part, le partage des valeurs de libertés, de démocratie dans lesquelles la nation se reconnaît. Cet atelier a eu, ainsi, pour objectif de valoriser la conduite des idées et projets entrepreneuriaux durant les études, plutôt que d’en faire un obstacle au déroulement d’un cursus d’études.
Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN
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