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Politique

Me Abdoulaye Wade s’attaque à Me Madické Niang: »Compte tenu des relations que nous avions entre nous, j’étais en droit de penser qu’il n’aurait jamais choisi la forme du coup de poignard dans le dos »

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L’ancien Président du Sénégal, chef de fil du Parti Démocratique Sénégalais, Me Abdoulaye Wade est très remonté contre son ancien Ministre de la Justice, Me Madické Niang. Le pape du Sopi n’a pas apprécié la correspondance envoyée par des membres du PDS.  Ces membres du Pds voudraient que le parti choisisse un candidat autre que Karim Wade. Madické  Niang est présenté comme étant celui qui est l’instigateur de la lettre envoyée à Wade.

Voici in extenso les écrits de Me Wade

Maître Madické Niang a décidé de se mettre en face du parti et en face de son Secrétaire Général que je suis. Je regrette seulement qu’il n’ait pas choisi une forme plus élégante d’exprimer ce qui est un libre choix et un droit que personne ne lui conteste, en venant me voir et, dans un tête- à-tête où Allah serait notre seul témoin, m’annoncer courageusement sa décision d’aller tenter sa chance ailleurs. Compte tenu des relations que nous avions entre nous, j’étais en droit de penser qu’il n’aurait jamais choisi la forme du coup de poignard dans le dos. Et surtout d’aller susciter une lettre que certains responsables dont le nom figure au bas de la lettre, d’après leurs déclarations, n’ont pas signée, même s’il y a eu conversation téléphonique.

Je déclare à ceux qui ont signé que, jusqu’à preuve du contraire, je les considère comme étant de bonne foi, à l’exception de Thiobane, militant marginal au Sénégal comme il le fut à l’UJTL à Paris, maillon faible qui a été utilisé délibérément par Maître Madické Niang, à l’insu des signataires.

Je demande à ceux dont la signature a été usurpée, et à ceux qui se sont trompés de bonne foi, de ne rien faire de plus qui risque de créer une fissure dans notre grand parti, ce que souhaite Macky Sall, de poursuivre la campagne de parrainage et d’attendre mon retour au pays.

Je veux effacer tout doute dans l’esprit des militants. Le Congrès, librement et démocratiquement, avait choisi son candidat et m’avait chargé de le soutenir. Devant les exigences de Macky Sall qui nous somme de changer de candidat le Parti a toujours répondu ferment Non. Macky doit respecter notre choix. Nous en sommes là. Il n’y aura pas de plan B. Nous contraindrons Macky à respecter le choix de notre parti. Si certains, pour des raisons qui leur sont propres, décident de se plier devant la volonté de Macky Sall, qu’ils aient le courage d’assumer clairement leur choix, sans tenter de jeter le trouble dans nos rangs. Cette manœuvre ne passera pas.

M’adressant à toutes les militantes et à tous les militants, je vous demande de maintenir le cap tracé sans équivoque par le Congrès, de resserrer les rangs au sein de notre grand parti, dernier espoir des Sénégalais pour redresser notre pays, relever les défis et avancer sur le chemin que nous avions déjà ouvert, le chemin de l’honneur, de la satisfaction des besoins de notre population, le chemin qui amènera notre peuple au sein des nations développées, respectables et respectées.

Ce ne sera pas la première fois qu’un ou des de hauts responsables du parti choisissent de nous lâcher en plein combat.  Je doute fort que Madické réussisse là où tous les autres, jusqu’ici, ont lamentablement échoué. En tout cas, je demande aux militants de ne pas dire du mal de lui, de ne pas l’insulter, de ne même pas parler de lui. En ce qui concerne le différend qui m’oppose à lui, je le laisse entre les mains d’Allah qui voit tout jusqu’au fond des cœurs et dont le Tribunal est au-dessus de tous les tribunaux de la terre : aleyssa lahou bi ahkamil haakimiin.

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Exclusion d’un député par son parti ou sa coalition : la Lsdh attend une décision de la Cour de justice de la Cedeao

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La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) avait introduit une requête relative au mandat impératif au niveau de la Cour de justice de la Cedeao. Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa livraison de ce mercredi, Me Assane Dioma Ndiaye, qui était à l’époque à la tête de cette Organisation de promotion et de défense des droits de l’Homme, et ses camarades veulent interdire l’exclusion de tout député qui choisira de rompre les liens avec son parti ou sa coalition.

Seulement, ajoute le journal, la Lsdh est toujours en attente d’un feed-back de cette Haute Cour de justice sous régionale. Comme arguments, l’Osc dirigée maintenant par Alassane Seck servira que tout député est élu par le peuple et pour le peuple. Pour cela, il ne peut être déchu que par celui-ci.

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Assemblée nationale : «Bby ne peut passer par aucune procédure pour déchoir Mimi Touré de son mandat» (Dr Mbaye Cissé, juriste)

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Après la conférence de presse du Groupe parlementaire qui a pour but de jouer avec la fibre sentimentale d’Aminata Touré pour l’amener à flancher et à jeter le tablier, le combat pour la déchéance de son mandat est enclenché.

Mais, précise ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Oumar Youm et Cie vont pédaler dans le néant. Car, d’après Dr Mbaye Cissé, juriste et chercheur, interrogé par le journal, Mili Touré a bel et bien le droit de s’arroger son mandat, selon son gré, pour toute sa durée de la 14ème Législature.

«Aminata Touré n’a pas été élue par la Coalition mais par le peuple sénégalais, certes sur la base d’une liste. Et à l’Assemblée nationale, la personne de Aminata Touré compte moins que la fonction de député. La Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ne peut passer par aucune procédure pour la déchoir de son mandat», explique-t-il dans les colonnes du journal.

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Khalifa Sall : « Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat. »

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En 2012, quand  Macky Sall accédait au pouvoir,  l’espoir d’un Sénégal meilleur avait été nourri par tout un peuple. Aujourd’hui, il doit repenser le trajet parcouru, selon l’ancien maire de Dakar. 
Pour Khalifa Sall,  Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat.  Dans la même dynamique, il signale que l’actuel chef de l’Etat n’a qu’une préoccupation : consolider son pouvoir en liquidant ses adversaires politiques. 
« Si on devait, par exemple, tirer un bilan de ses mandats, on se résumerait à combien d’opposants sont allés en prisons ? Macky Sall se prend pour un demi-dieu et ne sait pas que le vrai Dieu l’attend », fait savoir Khalifa Sall.

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