La scène se déroule dans
les allées bondées du Salon de l’agriculture. Un activiste camerounais
interpelle le président Macron qu’il aperçoit au loin. Le président français,
dans un premier temps, ne l’entend pas. Le visiteur insiste et réussit à
attirer l’attention d’Emmanuel Macron qui engage la discussion.
« Vous savez mon engagement sur ce sujet. J’ai
mis la pression sur Paul Biya pour que, d’abord, il traite le sujet de la zone
anglophone et ses opposants. J’avais dit : je ne veux pas que l’on se voie à
Lyon, tant que Maurice Kamto n’est pas libéré. Il a été libéré parce qu’on a
mis la pression », rappelle le chef de l’État français.
« Là, la situation est en train de se
dégrader. Je vais appeler, la semaine prochaine, le président Biya et on mettra
le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au
courant et totalement impliqué sur les violences qui se passent au Cameroun et
qui sont intolérables. Je fais le maximum », ajoute le président
Emmanuel Macron.