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Marchés hebdomadaires du département de Podor : l’équation de la gestion des déchets générés par ces « loumas ».

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L’épineux problème de la prise en charge des déchets générés par les loumas (marchés hebdomadaires) du Fouta, a été remis sur le tapis, à l’occasion d’une visite de presse organisée hier par le président d’Africain Journaliste Forum (AJF), René Massiga Diouf, journaliste à la Rts, dans le département de Podor, plus précisément, à Thillé-Boubacar, Tar-Edji et à Agnam (situés dans la zone de Guédé-Village).

À Thillé-Boubacar, René Massiga Diouf s’est adressé à la presse pour préciser que cette

 visite à pas de charge, «  a été organisée en étroite collaboration avec la plateforme d’alerte sur le péril environnemental au Sénégal (PAPES) ». 

Dans cette partie du Fouta, a-t-il souligné, « les études ont montré qu’il existe 15 marchés hebdomadaires sur un rayon de 13.000 km2, les villages de Agnam et de Taredji enregistrent les plus grands taux de fréquentation, avec près de 65.000 personnes ».

Il a fait savoir que ces marchés hebdomadaires du département de Podor sont devenus de véritables points de convergence des vendeurs et des acheteurs, qui y mènent des tractations financières et commerciales florissantes.

En effet, ces loumas offrent chaque semaine aux éleveurs, cultivateurs, producteurs maraîchers, opérateurs économiques et autres hommes d’affaires qui s’activent dans les domaines de l’agriculture, de l’agro alimentaire, du pastoralisme, de l’embouche bovine et ovine, du petit commerce de la viande grillée, etc, des opportunités de réaliser de très bons chiffres d’affaires.

Cependant, a rappelé René Massiga Diouf, « personne ne se soucie de la gestion de ces nombreux déchets générés par ces loumas, qui cause un lourd préjudice au cadre de vie des populations et qui polluent l’environnement immédiat de ces marchés hebdomadaires ».

S’appuyant sur cet argumentaire très solide, il a laissé entendre qu’African Journalists Forum (Ajs) a été très sensible à cette situation et a jugé nécessaire d’organiser cette visite dans ces loumas, en vue d’alerter les populations du département de Podor, sur les conséquences désastreuses engendrées par la prolifération de ces déchets, constatée dans ces différents marchés hebdomadaires. 

Il s’agit, plus précisément, d’une visite d’alerte sur les dangers environnementaux notés dans ces loumas, qui ne cessent de se développer et de s’agrandir. Par la même occasion, a-t-il poursuivi, il s’est agi également d’attirer l’attention des autorités administratives et municipales du département de Podor sur « cette bombe environnementale » qui risque d’exploser à tout moment, si on ne fait rien pour « la désamorcer ». 

De l’avis de René Massiga Diouf, il est absolument nécessaire de mobiliser, dans les plus brefs délais, toutes les énergies, en vue d’organiser des opérations de collecte et de ramassage des ordures dans ces loumas et dans tous les marchés hebdomadaires de notre pays.

Abondant dans le même sens, le maire de la commune de Guédé village, Mamoudou Bocar Sall, a confirmé les propos de René Massiga Diouf, précisant néanmoins, que  les communes du département de Podor déploient des efforts constants et louables pour ramasser ces ordures ménagères qui jonchent le sol dans tous les coins et recoins de cette partie du Fouta.

Il a souligné que les responsables de ces collectivités locales sont très conscients des dangers auxquels les populations sont exposées, si ces ordures ménagères ne sont pas enlevées régulièrement.

Le premier magistrat de la commune de Guédé-Village n’est pas passé par quatre chemins, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’urgence et la nécessité de renforcer les ressources financières dont disposent les collectivités, afin de leur permettre de mieux prendre en charge les problèmes de santé publique, de l’éducation et de l’environnement.

            Mbagnick Kharachi Diagne/Chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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