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Marchés des petits ruminants: plus de moutons à Louga qu’à Saint-Louis.

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Contrairement à la situation qui prévaut actuellement dans les foirails de la ville tricentenaire de Saint-Louis, où les pères de familles font le pied de grue pour trouver un bon bélier à un prix raisonnable, on note un rush des éleveurs, agropasteurs, vendeurs de moutons et autres téfankés (revendeurs, promoteurs de projets 0pérations/Tabaski), vers la capitale du Ndiambour.

Les moutons sont présents dans la commune de Louga et sont parqués dans tous les coins et recoins de cette ville, empêchant les populations de vaquer tranquillement à leurs occupations. 
Ces troupeaux de bovins, caprins, ovins et autres petits ruminants, obstruent les voies de passage de la ville et leurs propriétaires éprouvent d’énormes difficultés à trouver des clients. 

Certains téfankés domiciliés à Sakal, ont précisé, au téléphone, qu’ils comptent revenir vers Saint-Louis, pour y vendre leur cheptel. En effet, au foirail de Darou Médina-Marmial, dans la ville tricentenaire de Saint-Louis, il faut nécessairement débourser 200.000 à 250.000 FCfa, pour avoir un bélier robuste, bien portant, qui se fait respecté et « qui a une force de caractère assez imposante ». 

Selon Amayel Sow, 32 ans,  un ouvrier agricole domicilié à Diawling, en poste à la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) de Richard-Toll, « même les moutons appartenant à mes propres parents peulhs et aux éleveurs maures originaires de la Mauritanie, ne coûtent pas moins de 150.000 FCfa, dans ces conditions, c’est la croix et la bannière pour des consommateurs comme moi, qui ne détiennent pas par devers eux, une somme de 100.000 F Cfa et qui sont obligés de se livrer à d’âpres marchandages pour espérer trouver de quoi présenter à la famille ». 

À quelques encablures de cet interlocuteur, deux enseignants domiciliés à Pikine Sor Daga et à Sor Diagne, s’apprêtent à rebrousser chemin pour revenir au foirail, la veille de la Tabaski, « nous sommes obligés de prendre le risque de revenir la veille de la fête, pour avoir la chance de trouver des moutons à 80.000 ou 100.000 FCfa, le problème est que nous sommes très conscients de la possibilité de retrouver un foirail vidé de ses moutons, comme l’année dernière, c’est un simple jeu de cartes, soit on perd, soit on gagne, mais il hors de question qu’on dépense plus de 100.000 F pour acheter un bélier, ceci, pour la bonne et simple raison, que la situation ne s’y prête pas et que le coût de la vie augmente de plus en plus, après la Tabaski, il y aura, à coup sûr, des factures d’eau et d’électricité et le loyer à payer, d’autres charges sociales s’imposeront à tout prix ». 

Au moment où nous écrivions ces lignes, les vendeurs de moutons et les acheteurs se regardaient en chiens de faïence, tout en se préparant à cette grande bataille relative aux marchandages des dernières minutes. 

Si les éleveurs jurent, la main sur le cœur, qu’ils ne sont pas prêts à céder, au point d’envisager de repartir avec leurs troupeaux, les pères de familles, fermes, intransigeants, n’entendent pas, eux-aussi, baisser les bras, pour investir toute leur fortune dans l’achat de ces moutons. Pour ces derniers, l’espoir se trouve dans la possibilité de voir les nombreux moutons de Louga fouler le sol du foirail de Médina-Marmial.                                                                      

Mbagnick Kharachi Diagne

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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