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Manifestations des pêcheurs de la Langue de Barbarie : Ahmeth Fall Braya demande la liberté provisoire pour Macoumba et Yame Dièye.

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Le Responsable libéral de la Fédération départementale du Pds de Saint-Louis, a animé un point de presse dans la capitale du Nord, pour se prononcer, en sa qualité de fils de Guet-Ndar, sur les manifestations des pêcheurs de la Langue de Barbarie, qui ont occasionné des dégâts importants dans la ville tricentenaire. 

Il a laissé entendre que les pêcheurs de Saint-Louis ne sont pas à l’origine des scènes violentes qui ont défrayé la chronique depuis une semaine dans notre pays.

 Ces derniers, a-t-il précisé, ont été infiltrés par des personnes malintentionnées qui ont agi avec la volonté délibérée de nuire et de jeter l’opprobre sur les différentes communautés de pêcheurs de la vieille cité.

 De l’avis d’Ahmeth Fall Braya, ses parents pêcheurs de Guet-Ndar sont disciplinés et avaient jugé nécessaire de se retrouver dans la rue pour manifester bruyamment leur colère, pour se faire entendre et pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’urgence et la nécessité de résoudre le problème des licences de pêche et d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. 

Ils n’étaient pas sortis pour saccager ou brûler quoi que ce soit. Autant de raisons pour lesquelles, il a émis le souhait de voir Macoumba et Yame Dièye bénéficier d’une liberté provisoire, « s’il est avéré qu’ils sont fautifs, ils répondront de leurs actes, dans le cas échéant, on peut bien les relaxer, ce qui pourrait permettre de faire revenir la paix dans la Langue de Barbarie ».

 Après avoir rendu hommage à son ami, Me Alioune Abatalib Gueye, qui a eu le réflexe d’apporter son soutien moral aux manifestants, aux 33 jeunes qui sont placés sous mandat de dépôt, Ahmeth Fall Braya a invité personnellement et directement le président Macky Sall, à mobiliser toutes les énergies pour restaurer la paix dans les différentes communautés de pêcheurs de Saint-Louis. 

Pour lui, cela en vaut la peine, d’autant plus que le secteur de la pêche doit être protégé, « pour la bonne et simple raison qu’il génère chaque année dans notre pays, 243 milliards Cfa et qu’il permet de créer des milliers d’emplois ». 

Braya a également invité le ministère de la pêche et de l’économie maritime, à étudier la possibilité de prévoir chaque année dans son budget, une enveloppe financière consistante, qui permettra de prendre en charge les dépenses relatives à l’acquisition des licences de pêche que les autorités mauritaniennes doivent octroyer aux pêcheurs sénégalais. Il a, enfin, exhorté l’Etat à accélérer les travaux de balisage et de dragage de la brèche.

Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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