Après les manifestations, c’est le temps des enquêtes au niveau de la justice pour les personnes interpellées à Diourbel et à Touba où les tribunaux de ont été brûlés, une station d’essence saccagée, la mairie de Mbacké et la station RFM mises à rude épreuve. La machine de la justice est en branle depuis quelques jours.
A Diourbel, les 24 élèves qui étaient arrêtés au niveau du Lycée LTAB ont été libérés le même jour de leur arrestation. Ils réclamaient la libération de leur professeur d’économie, un militant de Pasteef. Abdoulaye Thomas Faye a finalement jugé et condamné à un mois avec sursis. Le sulfureux Ndongo Diop arrêté le 08 mars dernier a été mis sous mandat de dépôt et attend de faire face au juge pour connaître son sort.
A Touba, sur les vingt-huit (28) personnes alpaguées, neuf (09) ont été placées sous mandat de dépôt tandis que que les dix-neuf (19) ont été tout simplement libérées à cause de leur âge mineur.Ceux qui sont entre les mains de dame justice sont poursuivis pour les chefs d’accusation allant à la participation à une manifestation non déclarée, aux actes de vandalisme en passant par la destruction de biens publics.
La traque se poursuit et chaque jour on assiste à des arrestations de personnes ayant participé aux manifestations qui ont installé la stupeur sur toute l’étendue du territoire suite à l’arrestation du leader de Pasteef , le Président Ousmane Sonko.
