Le gouvernement malien a annoncé lundi la mort de 25 soldats dans une attaque « terroriste » dans la région de Gao. Les attaques imputées aux jihadistes ont déjà fait des centaines de morts dans les rangs de l’armée.
Vingt-cinq soldats maliens ont été tués et six blessés dans une attaque survenue lundi 6 avril dans la région de Gao, dans le nord du pays en guerre, a indiqué le gouvernement malien. Une dizaine d’assaillants ont également été « neutralisés » dans ce que le gouvernement a qualifié d’attaque » terroristes », terme communément employé pour désigner les djihadistes.
Le gouvernement affirme par ailleurs avoir « neutralisé » plusieurs « terroristes » et récupéré une quantité importante de matériel lors d’une opération menée dimanche dans la région de Mopti (centre).
« Nous avons vu 23 corps sur place pour le moment. Des hommes sont portés disparus, du matériel a été emporté et le camp a été détruit », a dit un notable qui préfère ne pas être nommé pour des raisons de sécurité. Aucun civil n’a été tué, a-t-il dit.
L’armée malienne est soumise depuis des mois à des attaques meurtrières contre des postes isolés, dans un vaste pays en proie aux agissements de groupes liés à al-Qaïda et à l’organisation État islamique, aux violences intercommunautaires et aux trafics.
Le Mali vient d’organiser le premier tour de législatives repoussées à plusieurs reprises. Ces élections se sont tenues malgré l’environnement sécuritaire, l’enlèvement, quelques jours auparavant, du chef de l’opposition, et l’apparition récente du coronavirus dans le pays.
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