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Mali: l’ambassadeur de France convoqué par les autorités

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Le chef de la force française Barkhane a été reçu, mardi 5 octobre, par le ministre malien de la Défense, le colonel Sadio Camara, pour évoquer la poursuite de l’engagement français au Mali. L’objectif du général français était de rassurer sur la réorganisation du dispositif militaire en cours. Au même moment, dans un autre bureau de la capitale malienne, la tonalité était très différente, puisque le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop convoquait l’ambassadeur de France, à la suite cette fois de propos tenus le matin même sur France Inter par Emmanuel Macron.

« L’armée française n’a pas à se substituer au non-travail de l’État malien », « il faut que l’État revienne partout avec sa justice, son éducation, sa police »… Les mots d’Emmanuel Macron avaient évidemment de quoi déplaire aux autorités maliennes. Quelques heures plus tard, l’ambassadeur de France dans le pays, Joël Meyer, était donc convoqué par le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, qui a dénoncé des propos « inamicaux » et « désobligeants », « de nature à nuire » aux relations entre les deux pays. Abdoulaye Diop a donc appelé la France à « éviter les jugements de valeurs » et à « se concentrer sur l’essentiel : la lutte contre le terrorisme au Sahel ». 

Le ministère n’a pas souhaité donner davantage de détails sur la teneur de cette critique, mais c’est là un palier supplémentaire dans l’escalade en cours. Les ministres Florence Parly et Jean-Yves Le Drian côté français, le Premier ministre Choguel Maïga côté malien, avaient déjà eu récemment des mots très virulents. L’arrivée dans l’arène du président français et la réponse du ministre malien des Affaires étrangères marquent une nouvelle étape dans cette brouille qui mêle, depuis des semaines, des questions sécuritaires aux enjeux de coopération multilatérale et de souveraineté nationale. 

La France n’abandonne pas le Mali, a voulu rassurer le chef de Barkhane

Pendant que cette bataille diplomatique se poursuit, sur le fond, c’est-à-dire sur les questions de défense, la France continue à jouer l’apaisement. Cette fois, c’est le chef de la force Barkhane qui s’y est collé. Le général Laurent Michon a été reçu par le ministre malien de la Défense, le colonel Sadio Camara. Le général lui a rappelé, encore une fois, que si la réorganisation du dispositif militaire français devait s’achever d’ici à la fin de l’année, les soldats français demeuraient engagés au Mali et dans la région, avec 2 500 à 3 000 hommes.

Les bases qui quittent Barkhane dans le Nord, a-t-il aussi rappelé, font l’objet d’une transmission aux soldats maliens et aux casques bleus de la Minusma. Tous continueront à bénéficier d’un appui aérien et les opérations conjointes se poursuivront, a-t-il assuré également. Bref, la France n’« abandonne » pas le Mali « en plein vol », pour reprendre les termes du Premier ministre Choguel Maïga.  

Quant à l’arrivée du groupe privé russe Wagner au Mali, il n’en a officiellement pas été question. Or, c’est précisément cette éventualité – pour le moment rien n’est signé – qui a mis le feu aux poudres, il y a maintenant un peu plus de trois semaines.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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