S’agissant de la troisième grande manifestation organisée en moins de deux mois par la coalition du Mouvement du 5 juin, formée de chefs religieux, d’hommes politiques et de la société civile, qui conteste le président Keïta au pouvoir depuis 2013, la violence était au rendez-vous.
Relevons que Bamako a connu, vendredi 10 juillet, sa journée la plus tendue depuis près d’un an, lors d’une nouvelle manifestation contre le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui a dégénéré, avec au moins un mort et 20 blessés et des attaques d’édifices publics, dont l’Assemblée nationale.
Dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, le chef de l’Etat a annoncé l’ouverture d’une « enquête » pour établir « le bilan et les circonstances exactes des pertes humaines et matérielles ». Il a avancé qu’il entendait « assurer la sécurité des biens, des citoyens et des Institutions », et ce « sans faiblesse aucune », tout en affirmant sa « volonté de poursuivre le dialogue » et « d’apaiser la situation ».
Il s’agissait de la troisième grande manifestation organisée en moins de deux mois par la coalition du Mouvement du 5 juin, formée de chefs religieux, d’hommes politiques et de la société civile, qui conteste le président Keïta, au pouvoir depuis 2013.
You must be logged in to post a comment Login