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Mahamat Mahdi Ali: «Nous n’avons reconnu aucune légitimité à ce gouvernement»

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Les négociations entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens qui se sont ouverts dimanche 13 mars, et qui ont été suspendues dans la foulée pour trois jours, doivent reprendre normalement aujourd’hui à Doha, au Qatar. Qu’attendent les mouvements politico-militaires de ces pourparlers de paix ? Est-ce qu’ils vont parvenir à mettre sur pied une équipe de dix représentants comme demandé ? Le leader de l’une des principales rébellions tchadiennes, Mahamat Mahdi Ali, qui n’a pas pu faire le déplacement à Doha, répond aux questions d’Esdras Ndikumana.

RFI : Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) a boycotté ce dimanche la cérémonie du pré-dialogue. Pourquoi ce coup d’éclat ?

Mahamat Mahdi Ali : Nous n’avons pas boycotté et ce n’est pas un coup d’éclat. C’est une façon de montrer notre désaccord à l’ouverture. On a offert la tribune à tout le monde de parler, sauf à l’opposition politico-militaire.

Si je comprends bien, vous voulez que d’un côté le gouvernement de transition et de l’autre les groupes politico-militaires soient traités sur le même pied d’égalité ?

C’est logique parce que nous sommes des belligérants, nous nous faisons un face-à-face. Le Qatar doit être un intermédiaire incontournable pour essayer de nous rapprocher et de rapprocher les points de vue.

Justement l’objectif de ce pré-dialogue est de permettre la participation des politico-militaires au grand dialogue national inclusif qui débutera le 10 mai prochain à Ndjamena. Quelles sont les conditions que vous posez, vous, pour y participer ?

Il y a la question importante des prisonniers de guerre. Le second point, c’est le cessez-le-feu. Le troisième point, c’est les cas des criminels de guerre. En ce qui concerne la sécurité de la délégation qui serait au dialogue national inclusif, nous pouvons parer à notre propre sécurité. Et si on envisage que la prise de notre sécurité par nous-mêmes pose problème, c’est à partir de là que nous avons lancé un appel au président de l’Union africaine [Macky Sall]. Il faut que l’Union africaine s’implique d’une manière très active.

Les négociations de Doha ont débuté depuis dimanche. Est-ce que vous avez déjà le calendrier, l’ordre du jour des négociations ?

Nous n’avons jamais été associés à quoi que ce soit. Nous, nous avons notre point de vue, notre agenda, notre programme et on le mettra sur la table. À ce moment-là, on va voir le calendrier et le programme de la partie en face. Jusqu’à là, nous avons de tout temps discuté, rencontré une commission technique. Aujourd’hui, il s’avère que sur votre antenne, le ministre des Affaires étrangères [Chérif Mahamat Zene] avait affirmé que ce n’est plus une commission, mais que c’est le gouvernement. OK. Nous, de tout temps, nous avons affiché haut et fort que nous n’avons reconnu aucune légitimité à ce gouvernement. Donc, s’il se présente devant nous en tant que gouvernement, on va voir. On va discuter, des conditions et des points de discussions peuvent être changés aussi.

L’opposant Succès Masra, le mouvement Wakit Tama exigent une révision de la charte de transition avant toute participation de leur part au dialogue. Est-ce que vous êtes sur la même longueur d’onde ?

On ne peut être que sur la même longueur d’onde qu’eux. Nous, notre stratégie était de faire de Doha l’endroit où il faut régler certains problèmes, pour que tous les Tchadiens se rassemblent. La partie qui est en face de nous ce n’est plus la commission technique spéciale, mais le gouvernement de la junte. À ce moment, nous allons mettre sur la table la révision de la charte.

Parmi les principales revendications de Wakit Tama, il demande que le président du Conseil militaire de transition (CMT) Mahamat Idriss Deby ne se présente pas à la première présidentielle post-transition. Quel est votre avis ?

Nous pensons que si les membres de la junte veulent se présenter [aux élections], il faut que le gouvernement soit net, il faut que le gouvernement soit ouvert aux politico-militaires, aux sociétés civiles, aux partis politiques de l’intérieur. On ne peut pas empêcher quiconque d’être candidat si les choses sont transparentes. Or dans l’état actuel des choses, comme c’est le gouvernement qui organisera les élections, il est nécessaire que ce gouvernement soit dirigé par un Premier ministre indépendant de la junte.

Donc, vous êtes candidat à ce poste ?

Pour le moment, moi je ne peux rien dire. Il y a beaucoup de Tchadiens qui ont les compétences nécessaires pour accomplir cette fonction. Il faut nécessairement que le cordon ombilical qui lie cet exécutif à la junte soit coupé.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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