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Madagascar: Procès « Apollo 21″les charges contre les accusés semblent bien ténues

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Dans cette affaire, où 20 personnes sont accusées de complot dans le but de renverser le régime et d’assassiner cinq personnalités dont le président de la République, les auditions des accusés se finissent. Au sixième jour du procès à Madagascar, à la barre lundi, l’associé des deux Français présentés comme les présumés cerveaux du complot. Et cinq généraux, accusés des mêmes intentions. Mais plus les jours passent, plus les preuves à charge paraissent étonnamment ténues.

« Jamais je ne me suis associé avec de malfaisants malfaiteurs, jamais je n’aurais déstabilisé qui que ce soit ! » clame en français, Aina Razafindrakoto, attaché de direction à la Banque centrale et partenaire de mésaventure des deux Français.

Pour son avocat, Maître Mamy Radilofe, « il est inculpé parce qu’il est l’ami et l’associé de Paul (Rafanoharana, NDLR). Et parce qu’il répond à chaque message  » ok impeccable « . »

Après une matinée à écouter l’administrateur de Tsara First, l’entreprise d’achat d’or créée il y a tout juste un an, c’est au tour des cinq généraux de l’armée d’être entendus et de nier en bloc. Leurs noms ont été retrouvés dans des courriers échangés entre un proche de Paul Rafanoharana (le franco-malgache), le général Victor Ramahatra et une conseillère de la Présidence.

A l’instar du client de Maître Nicole Rasoarison, le général Ferdinand Razakarimanana : « C’est le général Ramahatra qui a établi une liste avec différents candidats pressentis au poste de ministre de la Défense. Voilà, c’est tout. C’est son seul tort. Or ce n’est pas mon client qui a pris l’initiative d’ajouter son nom dans la liste. Mais c’est une initiative unilatérale du général Ramahatra. Ça provient d’une demande de Mme Michou, du service de la Présidence. Et cette Mme Michou n’est pas au procès ! »

Il manque des pièces au puzzle

De grands absents, au procès, il y en a plusieurs. Différents avocats, comme maître Arlette Rafanomadio, dénoncent des traitements particuliers réservés aux proches de la présidence, alors que leurs noms reviennent pourtant systématiquement aux audiences.

« Les pièces du puzzle ne sont pas complètes. Où est cette « Mme F » (l’intermédiaire qui a donné 900 000 millions / 200 000 euros en cash à Paul Rafanoharana et qui serait à l’origine de l’enregistrement, NDLR) ? Où est Mme Romy (celle qui a demandé au même Paul, un temps pressenti pour être premier ministre, de lui donner des noms de ministrables) ? Où est Mme Michou (qui souhaitait aussi obtenir des listes de généraux pour des postes hauts placés) ?! »

En pleine audience, l’un des avocats de Paul Rafanoharana s’emporte face à la juge : « c’est à l’accusation d’apporter les preuves et non pas à l’accusé ! C’est le principe d’un procès pénal. Quand l’accusé nie les faits, c’est au ministère public d’apporter les preuves … Et là, il n’y en a pas ! »

« Au rythme où vont les choses », confie un autre avocat, atterré, « c’est le pays entier qui risque de finir en prison pour complot … ».

En fin de journée, la parole a à nouveau été donnée à Paul Rafanoharana, « l’accusé principal » comme il se décrit. Il est à nouveau questionné sur l’enregistrement aussi inattendu qu’inaudible, dévoilé vendredi par le Parquet et dans lequel le ministère public soutient qu’il s’agit de la voix du suspect.

Son avocate, Me Rafanomadio, est mécontente.

« C’est illégal parce que la procureure générale n’est pas habilitée à prendre un huissier et constater par voie d’huissier des enregistrements sans le consentement du juge d’instruction ou des officiers de Police judiciaire. Donc cette preuve, elle est illégale. Or on ne nous a pas fourni ces preuves durant l’instruction. C’est seulement maintenant qu’elles sont montrées. Maintenant, si on veut faire expertiser l’enregistrement, on ne peut plus. On n’a plus de possibilité de recourir à une contre-expertise ! »

Paul Rafanoharana dénonce un montage. « On a été filmés nuit et jour pendant quatre mois. Nos conversations ont été enregistrées. Avec toutes ces données, c’est très facile de faire un montage qui ressemblerait à une fausse conversation. »

Le principal suspect s’imaginait un procès kafkaïen. « Mais là, c’est bien pire » se confie-t-il à la barre. « Je suis outré. On est face à un vide intersidéral de preuves à charges ! »

Les 20 accusés ont désormais tous été entendus.

Ce mardi, des témoins sont attendus à la barre et des pièces à conviction seront également montrées à tous.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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