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Madagascar: ouverture du procès de l’assassinat du militant écologiste Henri Rakotoarisoa

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L’activiste dénonçait depuis deux ans les coupes de bois illicites dans la forêt primaire proche de Moramanga, sur les Hautes-Terres. Il avait été retrouvé mains liées, le cœur et la gorge transpercés.

Lundi matin, à 9h, la juge d’instruction a accueilli dans son bureau du tribunal de première instance d’Ambatolampy la veuve et le fils d’Henri Rakotoarisoa, militant écologiste de 70 ans, assassiné sauvagement le 1er juin dernier. « La famille est dévastée. Elle croyait avoir fait du bien à la communauté [en tentant de protéger la forêt] ; or en retour, la communauté a assassiné son père et mari », raconte Maître Mamy Raharimanantsoa, l’avocate de la famille du défunt.

La première journée du procès a démarré par une « enquête » menée par la juge d’instruction.  

La famille du défunt et certains des 35 accusés ont commencé à être auditionnés. La juge a procédé à une confrontation entre un témoin à charge et plusieurs suspects. « Est-ce que vous confirmez que c’est bien l’accusé qui était présent sur le lieu du crime ? Le témoin a déclaré que oui. Il a bien vu certains des accusés sur le lieu du crime. Certains ont nié. Mais ceux qui sont déjà placés sous mandat de dépôt ont avoué leur crime », explique l’avocate.

 Un militant écologiste sauvagement assassiné à Madagascar

Henri Rakotoarisoa, « martyre » de la protection de l’environnement

Les organisations de la société civile, qui accusent le gouvernement de laxisme sur ces questions de protection des lanceurs d’alerte, ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de surveiller au plus près la tournure de ce procès qu’elles souhaitent historique. Elles exigent justice pour celui qu’elles qualifient de martyre de la lutte pour la protection de l’environnement.

« On demande à la justice des décisions fermes. La loi donne une fourchette de sanctions. Qu’on respecte cette fourchette de sanctions. Mais pas en deçà surtout. Les décisions sursitaires ne donnent pas des exemples », affirme Maître Tita Raharijaona, qui représente plusieurs associations de protection de l’environnement.

Hier, deux des suspects ont été placés sous mandat de dépôt, ce qui porte à neuf le nombre d’individus placés en détention provisoire. Jeudi, les dix derniers suspects seront entendus à leur tour par la juge. Tous ont entre 30 et 50 ans, sont des paysans de la zone où vivait le protecteur de la forêt et n’ont, pour le moment, aucun avocat. Ils sont suspectés d’avoir agi pour le compte d’un commanditaire.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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