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Madagascar: le blues des petits patrons face au redressement fiscal après deux ans de crise

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Les petites et moyennes entreprises malgaches se disent à l’agonie, éreintées après deux ans de crise mondiale. Déjà mal en point, plus de 600 d’entre elles viennent d’écoper d’un redressement fiscal pour l’exercice 2017-2018. Un coup de bambou pour celles qui ont majoritairement priorisé la sauvegarde des emplois par rapport aux bénéfices. Et ce, sans jamais recevoir aucune aide de l’État.

Dans cet atelier de la capitale, cela fait trente ans que l’on fabrique des accessoires en raphia, principalement pour l’export. Depuis la pandémie, de 20 employées, elles sont passées à 8. Le chiffre d’affaires a été divisé par trois.

La patronne, qui préfère rester anonyme, raconte : « C’est compliqué, le marché s’écroule. On n’a plus de commandes. On est beaucoup à être redressés fiscalement. On est pris à la gorge par le ministère des Finances, qui nous relance tout le temps. Il doit y avoir un problème de trésorerie au niveau des ministères pour que l’on se retrouve tous du jour au lendemain avec des sommes astronomiques à devoir. Beaucoup de sociétés dans le formel basculent vers l’informel. Et pour nous qui restons dans le formel, que ce soit à l’export ou localement, ça devient une concurrence déloyale. À ceux qui nous conseillent de faire un prêt bancaire, nous répondons que nous, artisans, on n’a pas les moyens parce que les taux d’intérêts sont trop élevés. Le Covid-19 a vraiment tué les sociétés. On se demande ce qu’on va devenir avec cette crise. »

Les petits patrons s’organisent

Face à l’hécatombe, les membres du Fivmpama, le groupement du patronat malgache, qui regroupe 500 entreprises, essentiellement des très petites entreprises et industries a décidé de rédiger un plan de mesures d’accompagnement propres à chaque secteur d’activité et de mettre en place un organisme d’aide aux entrepreneurs.

Arija Harijaona préside la Commission fiscalité : « Nous souhaitons mettre en place un centre de gestion agréé pour appuyer ces petites et moyennes entreprises dans leur démarche afin d’obtenir des facilitations fiscales. Ça peut aller de dégrèvements d’impôt à l’annulation des dettes fiscales. Chaque dossier sera négocié au cas par cas selon les secteurs d’activités. L’idée du centre de gestion agréé que nous allons mettre en place, c’est qu’il y aura des responsables de l’administration fiscale, des experts-comptables, mais également des bénévoles issus du groupement. »

Mais pour que ce centre voie le jour, et que les solutions d’aides fiscales proposées puissent être appliquées, encore faut-il que le document rédigé par le Fivmpama soit ratifié en conseil des ministres et apparaisse dans la loi de finance rectificative publiée en juin. Le temps presse donc.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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