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Madagascar: coup de théâtre dans le second procès du meurtre de Danil Radjan

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Nouveau rebondissement dans le second procès de l’assassinat de Danil Radjan, cet opérateur économique franco-malgache tué en plein jour, en septembre 2020 dans le sous-sol d’un centre commercial à Antananarivo. Ce lundi 21 mars, à la cour criminelle de la capitale malgache, les quatre accusés, dont le principal est un Français, ont été à nouveau « relaxés au bénéfice du doute ». Mais à la sortie de la salle d’audience, une dizaine de policiers armés positionnés dans les couloirs du tribunal ont encerclé le principal accusé pour l’arrêter et exécuter un mandat d’arrêt international.

Après sept heures d’audience, le verdict tombe. Les quatre accusés, poursuivis pour « association de malfaiteurs, complicité d’assassinat et meurtre avec préméditation », sont relaxés faute de preuves, comme ils l’avaient déjà été en juin 2021.

« Une honte pour la justice malgache », affirment les avocats de la partie civile, qui regrettent que les juges aient refusé de verser au dossier des enregistrements vidéos compromettants (notamment ceux des caméras de surveillance où l’on voit les assassins masqués et casqués entrer et ressortir du centre commercial).

Une deuxième fois relaxés

Me Njarasoa Tsirimanana est l’un des avocats de la famille de la victime. « L’arrêt de la Cour suprême a cassé la [première] décision. Suite à cet arrêt, le dossier a été renvoyé pour être jugé une deuxième fois aujourd’hui, et ils ont été une deuxième fois relaxés. C’est une décision de justice, nous n’allons pas polémiquer là-dessus. Mais dans le code de procédure pénale, nous avons le droit de former cassation. C’est donc ce que nous allons faire. »

« L’enquête a été bâclée », poursuit Maître Miadana Ratsimba, seconde avocate de la famille. « Durant la vidéo du passage aux aveux du présumé assassin qui a circulé sur les réseaux sociaux, M. Lionel Lelièvre mentionne beaucoup de personnes puissantes à Madagascar. Comment se fait-il que le juge d’instruction ne les ait pas convoquées pour témoigner ? Comment se fait-il qu’il n’y ait pas d’enquête pour connaître le ou les commanditaires de ce crime ? »

Quand tout à coup, le ton monte, une dizaine de policiers de la brigade criminelle encercle les accusés pour exécuter un mandat d’Interpol.

Parodie de justice

Me Heriniaina Fanomezantsoa, avocat de la défense, tonne : « Nos clients ont été acquittés une nouvelle fois devant la cour criminelle ordinaire. Nous ne sommes pas contre l’extradition, mais nous contestons la violence qui vient de se produire. Si nous avons pu obtenir l’acquittement devant cette parodie de justice devant laquelle nous nous sommes débattus depuis deux ans, on pense qu’en France, aux pays des droits de l’homme, il sera acquitté. »

 « On espère vraiment qu’il y aura une remise en liberté définitive pour notre client (français, NDLR) après son acquittement en vertu du principe que nul ne sera jugé deux fois pour un même fait, une même affaire », souligne Me Nathalie Rambeloson. « Et il existe qui plus est un accord de coopération entre la France et Madagascar ! »

Ce « mandat d’arrêt international complémentaire » visant l’ex-légionnaire français a été émis lundi par une juge d’instruction du parquet de Paris. La raison : le frère de la victime, Moustapha Radjan, a lui aussi déposé plainte contre le Français pour tentative d’assassinat subie en 2017.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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