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MACKY SALL VEUT INSCRIRE TOUTES LES ACTIONS DE L’ÉTAT EN MODE FAST-TRACK

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Le président de la République, Macky Sall, a annoncé mardi son intention d’inscrire toutes les actions de l’État en mode « fast-track » (voie rapide), invitant l’administration à « épouser les réalités de son temps ». 

« Dans bien des cas, trop de routine, trop de lenteur et de procédures et de formalités indues continuent d’enterrer l’efficacité du service public et la compétitivité de notre économie. Dans la nouvelle dynamique que je compte imprimer à la conduite des affaires publiques, j’ai la ferme intention d’inscrire toutes les actions de l’État en mode fast-track », a-t-il déclaré. 

 Le président Sall s’exprimait ainsi dans un discours d’investiture prononcé après son installation par le Conseil constitutionnel. 

 Il a rappelé des projets et initiatives « majeurs » mis en oeuvre par le gouvernement suivant le mode « fast-tract ». 

 « Il nous faut généraliser ces meilleures pratiques. On est tenu par l’impératif du résultat », a dit le président de la République. 

Devant un parterre de Chefs d’Etat, de hauts représentants de délégations étrangères, de diplomates, de hauts fonctionnaires étrangers, de personnalités sénégalaises, entre autres, Macky Sall a vanté les mérités de l’administration sénégalaise. 

« Notre administration est rompue à la tâche. C’est l’épine dorsale de l’État. Elle en assure la stabilité et la continuité au-delà des changements de gouvernement et de régime. Je sais et je m’en félicite qu’elle recèle des ressources humaines de qualité dévouées corps et âme à la bonne marche du service public. Tout cela est appréciable », a-t-il magnifié. 

« Mais nous pouvons faire mieux », a-t-il souligné, estimant que l’administration sénégalaise « doit aujourd’hui épouser les réalités de son temps et s’adapter à ses missions devenues plus nombreuses, plus diversifiées, plus complexes et donc plus exigeantes ». 

 Aussi, le président Sall a décliné sa nouvelle vision de l’administration sénégalaise. 

 « Ce qui doit être fait aujourd’hui ne peut être remis à demain. Voilà le cap que j’entends fixer aux équipes qui m’accompagneront dans ce nouvel élan de réformes transformatives, en tant qu’usagers du service public, nous allons donc tous faire de sorte que l’administration soit plus accueillante à leur endroit, plus diligente dans son fonctionnement et plus performante dans ses résultats », a indiqué Macky Sall.

« J’engagerai donc des réformes sans tarder visant à simplifier et à rationaliser nos structures, réformer nos textes là où c’est nécessaire. Et dématérialiser davantage nos procédures et formalités administratives dans la continuité du Forum national de l’administration tenu en avril 2016 », a-t-il promis. 


« L’ardeur de la tâche ne doit jamais tempérer notre détermination à explorer de nouveaux horizons pour mener notre pays vers plus de progrès et de prospérité. Telle est la finalité que j’assigne à notre ambition collective de réaliser le Sénégal de tous et pour tous », a déclaré le chef de l’Etat. 

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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