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Education

MACKY SALL PORTE À 85.000 FRANCS L’INDEMNITÉ DE LOGEMENT DES ENSEIGNANTS

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 Le chef de l’Etat, Macky Sall a décidé, vendredi, de porter l’indemnité de logement des enseignants du primaire, moyen et secondaire de 60.000 à 85.000 francs CFA, soit une hausse de 25.000 francs CFA, a appris l’APS.
« Ainsi une augmentation de 25.000 francs CFA est notée soit 15.000 FCFA exigibles dès octobre et 10.000 FCFA additionnels à partir de janvier 2019. Les agents contractuels verront aussi leurs indemnités revalorisées », annonce le quotidien Le Soleil dans sa livraison de ce samedi.
Le président Sall a rencontré vendredi soir au Palais de la République les syndicats d’enseignants, après des négociations entamées le même jour avec le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Le gouvernement a annoncé mardi que plusieurs nouveaux points d’accord avaient été enregistrés dans ses négociations avec les syndicats d’enseignants, les deux parties ayant notamment convenu de la mise en place d’une task-force chargée de réduire les lourdeurs administratives dans la délivrance des actes d’avancement.
« C’est ainsi qu’une première décision a été prise concernant les lourdeurs administratives dans la délivrance des actes » d’avancement des enseignants, « avec un point d’accord précis de la simplification des procédures qui se décline par la mise en place d’une Task force pilotée par le ministère de la Fonction publique », a annoncé le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye.
Il s’adressait à des journalistes, mardi soir, à Dakar, à l’issue d’une rencontre avec des représentants des syndicats du secteur de l’enseignement regroupés au sein du G6 (SAEMS, CUSEMS, SELS, SELS/A, l’UDEN et le SNEELAS/FC).
Cette réunion, sous la présidence du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, avait pour but de « trouver des accords pour vider les instances à travers un suivi rapproché des décisions assorties d’un échéancier », a expliqué M. Guèye aux journalistes.
Selon lui, un deuxième concernant les questions de validation des années de vacatariat et de contractualisation, avec la décision de maintenir le système de la voie hiérarchique. « Mais, pour tous les autres actes, l’intervention à travers un guichet unique et la possibilité pour les syndicats de déposer a été consignée comme une décision de la réunion d’aujourd’hui », a-t-il indiqué.
S’agissant du troisième point, portant sur la formation diplômante des instituteurs adjoints déjà accomplie aux deux tiers, décision a été prise de procéder à l’extinction de ce corps à travers deux cohortes de formation.
Seydou Guèye a annoncé qu’un séminaire d’évaluation de cette formation sera organisé à cet effet en avril prochain.
Concernant les prêts DMC, désignant les prêts sans intérêts accordés par la Direction de la monnaie et du crédit, ils devraient être effectifs fin mars et publiés fin mars sur la plateforme du ministère de l’Economie des Finances et du Plan, selon le porte-parole du gouvernement.
Pour ce qui est du cinquième point, qui concerne l’habitat social, il a annoncé une rencontre, « vendredi prochain, dans la matinée », autour du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, laquelle va porter sur « les zones non encore viabilisées ».
Pour celles qui ont été viabilisées, le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, « procédera à la remise des extraits de plans cadastraux avec des visites à organiser sur les sites », a-t-il signalé.
Il a par ailleurs annoncé qu’un projet de décret portant création du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de sport et d’éducation physique de collèges d’enseignement moyen sera soumis au prochain Conseil des ministres pour examen.
Les deux parties prévoient par ailleurs de se rencontrer à nouveau vendredi, pour discuter de questions en suspens, dont celles concernant l’indemnité de logement, le corps des administrateurs scolaires et les parcelles professionnelles.
Seydou Guèye a également évoqué une réunion technique relative à la gestion des volontaires et vacataires concernant leurs cotisations à l’IPRES, l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal.
A ce sujet, « il a été demandé au ministre de la Fonction publique, dans le cadre de l’efficacité de cette disposition à faire pour vendredi, une expression des besoins en termes de soutien et de support logistique pour pouvoir vider tous les dossiers en même temps », a noté le porte-parole du gouvernement.

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Education : les engagements pris par le ministre de l’Education, Cheikh Oumar Anne pour une bonne rentrée scolaire 2022-2023

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Nommé récemment ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne a déjà engagé le travail pour que la rentrée des classes prévue au mois d’octobre prochain soit effective dans beaucoup d’écoles. D’ailleurs, le successeur de Mamadou Talla a rencontré, ce lundi le comité de préparation de la rentrée scolaire 2022-2023.

Il a saisi de l’occasion pour annoncer la tenue du séminaire de rentrée qui aura lieu les 29 et 30 septembre prochain à Dakar. Le ministre a aussi fait part de sa participation à la journée Besup-Sétal du Ministère de l’Urbanisme et de l’Hygiène publique qui aura lieu le samedi prochain à Tambacounda.

«Nous travaillerons pour que cette journée soit aussi une occasion de lancer notre semaine de la propreté. Une semaine qui, cette année, pourrait connaître une belle réussite avec l’engagement de mon collègue Abdoulaye Saydou Sow qui a promis de mobiliser toutes les unités de l’Ucg pour le nettoyage des écoles sur l’étendue du territoire national» déclare le maire de Ndioum.

L’ex-ministre de l’Enseignement supérieur s’est dit rassuré des mesures déjà prises pour une bonne rentrée. Il a par ailleurs invité les collectivités territoriales à s’impliquer davantage dans le nettoiement des écoles et dans toutes les activités liées à une bonne rentrée scolaire.

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Rentrée scolaire du 3 octobre: les enseignants du privé catholique menacent de ne pas regagner les classes

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La rentrée scolaire pourrait être hypothéquée pour le privé catholique. Le Syndicat national des enseignants des écoles catholiques du Sénégal (Sneecs) va entamer le bras de fer contre son patronat et contre l’Etat du Sénégal, pour des « manquements » à l’égard de la gestion de la carrière de ses membres. A quelques jours dd la rentrée scolaire prévue le 3 octobre, il menace de de ne pas regagner les salles de classe. « Face à cette crise qui n’épargne personne, notre première revendication, c’est l’augmentation des salaires alignés au coût de la vie, avec une révision de la grille des salaires. Personne ne nous a entendus jusqu’ici, mais on attendait juste le moment et c’est le bon moment. La revalorisation des salaires est aujourd’hui au cœur de nos préoccupations, parce que tout le monde du travail ressent les contraintes du coût de la vie. C’est pourquoi on ne peut pas ne pas passer par la révision de la grille des salaires. En quelque sorte, nous allons vers une dénonciation de l’actuelle grille des salaires pour une augmentation des salaires », a confié la Secrétaire générale du Syndicat national des enseignants des écoles catholiques du Sénégal (Sneecs) au journal Le Témoin.

En plus de cette préoccupation, les enseignants de l’enseignement catholique ont exigé l’augmentation de la prime de l’Office national de l’enseignement catholique du Sénégal (Onecs), mais également l’octroi d’une prime de recherche. « Les enseignants du privé catholique ne bénéficient que d’une seule prime, qui est la prime de l’Onecs. Cette prime n’a pas connu d’évolution depuis 10 ans. Nous demandons aussi l’octroi d’une indemnité de recherche », affirme Mme Diop. Qui demande par ailleurs, le reversement régulier des charges sociales au niveau de la Caisse de sécurité sociale, l’Ipres et l’Ipm.

Les enseignants du privé catholique demandent également la régularisation ou le reversement régulier des cotisations statutaires du syndicat, mais aussi des cotisations syndicales appelées check-off. « Ces cotisations sont régies par une loi, tout employeur doit verser pour chaque travailleur qui est syndiqué ou pas, une cotisation qui est fixée à 1000 francs. Nos employeurs récupèrent ces 1000 francs-là, mais ne les versent pas régulièrement au Bureau national. Ces 1000 francs doivent revenir au Bureau national qui, à son tour, reverse les 40%à la centrale syndicale, nous sommes affiliés à l’Unsas, maintenant les 60% qui restent servent à la vie du Bureau national », a-t-elle déclaré.

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Les adieux de Mamadou Talla à ses ex-collaborateurs : «La dernière demande que je vous faite c’est d’apporter à votre nouveau ministre le soutien, le même accompagnement et la même loyauté que vous m’avez témoigné »

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«Monsieur le ministre Cheikh Oumar Anne, vous connaissez la maison. Nos départements partagent la même orientation, la même lettre de politique sectorielle et les mêmes programmes de développement de l’éducation», tels sont les mots du ministre Mamadou Talla à l’endroit de son successeur Cheikh Oumar Anne. C’est pourquoi, ajoute-t-il, «monsieur le ministre, je voudrai vous rassurer par rapport aux acteurs et partenaires que vous trouverez sur place. Plus de trois années, je l’ai côtoyé et écouté».

S’adressant toujours à son successeur, Mamadou Tall dira ceci : «je peux vous assurer que vous trouverez au ministère de l’Education nationale, des cadres de haut niveau, des femmes et des hommes compétents, responsables, loyaux». Mamadou Talla a fait une demande à l’endroit de ses ex-collaborateurs pour qu’ils continuent d’accompagner son successeur.

«En vous connaissant, monsieur le ministre Cheikh Oumar Anne, je reste convaincu que les acquis seront consolidés et améliorés dans l’intérêt de l’école»

«La dernière demande que je vous faite c’est d’apporter à votre nouveau ministre le soutien, le même accompagnement et la même loyauté que vous m’avez témoigné durant ces dernières années. Le professeur est un homme disponible, généreux, calme, pondéré et qui travaille bien et sans bruit», magnifie-t-il. «Vous verrez qu’avec lui, la continuité est assurée. On est inséparable. Nous sommes des amis de longue date. On travaille ensemble dans le gouvernement, au Nord, en France et partout. Cheikh est mon ami. Je pars donc serein avec le sentiment que le ministère de l’éducation est entre de bonnes mains, des mains solides», se réjouit-il.

Mamadou Talla renseigne que le secteur de l’éducation a engrangé des acquis importants ces dernières années mais d’autres chantiers demeurent. Monsieur le ministre, en vous connaissant, je reste convaincu que les acquis seront consolidés et améliorés dans l’intérêt de l’école», a-t-il dit.

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