D’emblée, et sans faux-fuyant, j’adjure : ‘Moi qui suis la victime-absolue de mensonges et autres affabulations des plus ineptes, de calomnies, d’opprobres, de la part d’ennemis autoproclamés comme tels avec une candeur diabolique ; Avec comme objectif, généralement inavoué, quelquefois avoué avec bagou (c’est plus courageux), de me faire tuer par le Maquis casamançais, sans aucune autre forme de procès, sous prétexte que j’aurais vendu la Casamance au Sénégal, au mieux, ou, au pire, à la France ; Et qu’à ce titre je serais un homme bougrement corrompu ; Sachant, au demeurant, évidemment devrais-je dire, que cette forme de condamnation à mort purement gratuite, sauvage qui plus est, est avant tout un blanc-seing pour toutes sortes de règlements de comptes ; Alors que, au même moment, il est de bon rendement politique du point de vue de l’Etat que l’alors Secrétaire à l’Aile Extérieure (avec résidence en France) puis Secrétaire Général du MFDC, que je suis, soit dans une si mauvaise posture ; Moi qui suis cette victime-là, je ne peux ni ne veux, sous aucun prétexte, me résoudre à l’idée que même un ennemi irréductible, si tant est que j’en aie objectivement, puisse vivre un tant soit peu une expérience comme celle-là. Non ! je ne le peux pas aussi bien que je ne le veux pas. De toute façon je ne sais guère manger de ce pain.’ Or, Monsieur Mamour Diallo ne saurait être un ennemi pour moi, si l’on sait que je ne le connais ni d’Adam ni d’Eve. Cité, ou livré, d’abord de manière sauvage, puis en y mettant laborieusement quelque forme, comme pour se souvenir que nous sommes en République et dans un Etat de droit, Monsieur Mamour Diallo est présenté au public comme le principal accusé dans l’affaire dite des 94 milliards. Mais tout le monde aura constaté que, dans cet exercice à l’issue incertaine pour son auteur, tel que cela se passe généralement en pareille circonstance, l’agitation est avec l’accusateur ce que la sérénité est avec l’accusé. Où l’on va découvrir un accusé constamment stoïque, malgré les effets dévastateurs de la Toile et des réseaux sociaux. Comment dès lors ne pas être Monsieur Mamour Diallo ? Pour autant que je sache, et en attendant que la Justice lui donne et un contenant et un contenu judiciaires rationnels, l’« affaire des 94 milliards » est, par essence, du « système » ; auquel appartiennent, soit dit en passant, tous les protagonistes de ladite affaire, sans aucune exclusive ; mais auquel n’appartient aucunement, mais alors aucunement, le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), en tant qu’il est ontologiquement « hors-système ». Oui ! c’est désormais connu de tous : au Sénégal, seul le MFDC avec ses sympathisants est « hors-système ». Or, l’« affaire des 94 milliards » est une affaire non-casamançaise.
Pour cela, en ce qui me concerne, je ne saurais accepter, ni même simplement tolérer, au regard notamment de ma responsabilité historique et bien assumée dans ce qui oppose l’Etat et le MFDC depuis 1982, que le « spectre du MFDC » soit agité pour une affaire non-casamançaise, en l’occurrence l’« affaire des 94 milliards ».
Sous ce rapport, donc, une fois de plus, je veux être clair : les appels du pied à l’intention du MFDC ne passeront pas. La Cause que défend le MFDC ne saurait être réduite à un jeu de grands enfants.
Par ailleurs, peu m’importe que, dans ladite affaire, Monsieur Mamour Diallo soit reconnu coupable ou non. Peu m’importe, aussi, à plus forte raison, que son accusateur soit Casamançais.
Cependant, ceux qui voient les choses autrement devront souffrir que le Casamançais doublé de Diola-Baïnouk que je suis, ne serait-ce que pour la salubrité de mon éthique personnelle, soit aussi en l’espèce Monsieur Mamour Diallo.
Car, par principe, et pour le principe, je suis pour la justice. Mais guère pour l’injustice, ni pour l’arbitraire sociologique.
Et la Justice étant sur le point de se saisir de cette « affaire des 94 milliards », il est heureux de concevoir, d’espérer même, que cela va permettre, soit à l’accusé de laver son honneur, soit à l’accusateur de s’honorer en apportant les preuves de son accusation.
Dakar, le 13 octobre 2019.
Jean-Marie François BIAGUI
Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF)
Ancien Secrétaire Général du MFDC.»
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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