Ce n’est pas normal. C’est une lapalissade, le fait de dire que la surcharge des bus Tata, est un danger quotidien. Non seulement, certains chauffeurs ne respectent pas les règles élémentaires de sécurité surchargeant les bus à un niveau vraiment anormal, mais, il suffit d’un petit problème lié à une contamination du Coronavirus, pour que les morts se comptent par centaines.
La leçon du bateau le Joola qui a sombré dans les eaux gambiennes avec presque 2000 âmes, est manifestement non sue par les Sénégalais. Pourtant, la surcharge a été la principale cause de cette catastrophe maritime. Aujourd’hui les Sénégalais ont manifestement oublié.
La mauvaise pratique a encore cours au niveau des transports en commun, notamment dans les minibus TaTa. Dans la capitale du Nord, les mesures prises par les autorités administratives pour interdire formellement la surcharge des passages à bord de ces mini bus Tata, prouvent que ces dernières sont restées profondément marquées cette triste histoire du bateau « Le Joola ».
C’est une affaire de Sénégalais, est-on tenté de dire. Parce que la surcharge, qui a été l’une des causes du naufrage du bateau le Joola, continue toujours d’être pratiquée par les Sénégalais. Dans les véhicules de transport en commun, ce phénomène est très fréquent. C’est le cas des minibus Tata.
En effet, ces voitures sont, aujourd’hui, bondées de passagers. Remplis comme une boîte à sardine, ils circulent chaque jour sur les routes de Saint-Louis et dans d’autres capitales régionales de notre pays, constituant ainsi un véritable problème, bref un potentiel « Joola », à la version de l’épidémie du Coronavirus.
Seulement, loin de trouver un remède à ce danger, chauffeurs et usagers se rejettent la responsabilité.
Ainsi, face à la propagation du Coronavirus, les autorités administratives de Saint- Louis n’ont pas perdu du temps pour prendre la ferme décision d’interdire systématiquement la surcharge dans les bus Tata, en leur donnant un nombre de personnes à transporter. Une décision qui n’a pas été du goût de certains transporteurs de Saint-Louis, qui n’ont pas adhéré à cette mesure et qui ont jugé nécessaire d’immobiliser ces véhicules de transport en commun.
Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN
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