Financé par l’Etat du Sénégal et l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 10,5 milliards F Cfa, le Projet de construction de la digue de protection de la Langue de Barbarie (Ppcs), qui a démarré récemment, avance déjà à grands pas. C’est ce qu’a constaté, hier, sur le terrain, le Président Directeur Général du Groupe Eiffage/Sénégal, Gérard Sénac.
Accompagné d’une forte délégation, il s’est rendu sur le chantier du Projet de Protection Côtière de Saint-Louis, dans le cadre d’une de suivi t de contrôle des travaux de ce projet. Cette digue permettra de protéger de manière durable les populations de Gokhou-Mbathie, Santhiaba et de Guet-Ndar, contre l’avancée de la mer.
Ces dernières sont restées profondément marquées par les raz-de-marée récurrents qui ont fait disparaître de nombreuses concessions de la Langue de Barbarie, au point d’amener les pouvoirs publics à reloger des centaines de familles sinistrées, dans un premier temps, sur un site situé à quelques encablures du croisement de Ngallèle/Bango.
Ces sinistrés ont été ensuite transférés vers le site Diougob, une localité de la commune de Gandon, située non loin de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Ils y occupent actuellement des unités mobiles d’habitation aménagées dans cette zone viabilisée, par les autorités administratives et municipales, avec l’appui de la Banque Mondiale et de l’Agence de développement municipal (Adm).
Visiblement content, M. Sénac s’est adressé à la presse pour rappeler que ce projet vise la protection d’urgence du littoral de la Langue de Barbarie par une digue de 2150 mètres en enrochements, pour stopper le recul de la ligne de rivage. Ce sera des blocs de roche d’une à deux tonnes. Aujourd’hui, on est avec le maître d’ouvrage qu’est l’Agence de Développement Municipal (ADM) et la Mission de contrôle en phase pour dire que le chantier a bel et bien démarré. Les enrochements sont arrivés, le matériel aussi et je suis heureux de constater que ce chantier a démarré en 2021″.
Awa Diagne Sall Kharachi