Connect with us

Actualités

Lutte contre la pauvreté et autonomisation des ménages ruraux : un projet de 10 milliards pour 10.000 bio digesteurs.

Publié il y'a

Date :

Dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ème phase du programme national de bio gaz domestique (Pnb-Sn/2015/2019), financée par l’Union Européenne, 40 ouvriers maçons ont été formés depuis trois ans, au village de Ngui Guélakh, une localité de l’arrondissement de Rao, aux techniques de construction et d’aménagement de bio digesteurs. La première phase de ce projet (2010/2013) a été financée par la coopération hollandaise.

La séance d’animation et de sensibilisation qui a accompagné la cérémonie de clôture de cette session de formation, a été l’occasion pour Mor Ndiaye, responsable de la Composante « Promotion, Marketing et Communication » de ce projet, de rappeler que l’Etat a prévu de construire par l’entremise du ministère de l’énergie et du Pnb-Sn 2, sur l’ensemble du territoire, 10.000 bio digesteurs avant 2019, pour un coût global de 10.000 milliards Cfa. Selon Mor Ndiaye, un bio digesteur est un ouvrage enterré et alimenté à partir d’un mélange d’eau et de matière végétale ou animale (bouse de vache, crotte de porc, fluentes de volaille, etc).

À l’intérieur de cet ouvrage anaérobie, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme dans ces conditions de fermentation très rapide. Après dégradation, on obtient deux sous-produits essentiels dont le gaz méthane (bio gaz) utilisé pour la cuisson et l’éclairage et le bio effluent, qui est un fertilisant organique de très hautes factures, qui joue une double fonction de restructuration des sols. Les micro-nutriments contenus dans le bio effluent, permettent d’obtenir des rendements record sur le plan agricole et maraîcher.

Ce bio effluent, a-t-il précisé, constitue une opportunité pour les femmes et les jeunes en milieu rural et dans la zone périe urbaine, de développer des activités génératrices de revenus.

Les femmes ont ainsi la possibilité de mélanger ce bio effluent avec de la brisure de maïs, du foin, de la poudre de poisson fumé ou séché, pour en faire de l’aliment pour la volaille.

Ce bio effluent a poursuivi Mor Ndiaye, est un aliment de très bonne qualité et fort prisé par les alevins qui sont élevés dans les étangs aménagés dans le cadre de l’aquaculture.

Et derrière chaque bio digesteur, on aménage un jardin de case (appelé communément dans notre pays Tollou-Keur) qui permet aux ménages ruraux d’avoir une auto consommation en légumes et de vendre l’excédent de produis maraîchers.

D’après les explications de Mor Ndiaye, ce bio effluent peut être utilisé également dans les grandes cultures si on arrive, par des techniques de compostage, à le transformer en engrais organique. Déjà, dans le département de Bambey où les sols sont lessivés, on est parvenu à obtenir, grâce à cet engrais organique, des rendements de 1, 5 tonne de mil souna (petit mil) à l’hectare dans la zone de Nguey-Nguey. C’est la raison pour laquelle le projet Pnb-Sn a aménagé dans cette zone 30 bio digesteurs.

À Touba Couta, on a enregistré des rendements de 6 à 8 tonnes de maïs à l’hectare, avec l’engrais organique issu des bio digesteurs. Dans la zone des Niayes (de Thiès à Gandon), le projet a pu aménager 1250 bio digesteurs, construits en fonction des demandes exprimées par les populations. 

Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances