Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de relèvement d’urgence et de
résilience à Saint-Louis (Serrp), les responsables de l’Agence de développement
municipal (Adm) ont remis une enveloppe de 10 millions aux familles sinistrées
de la Langue de Barbarie, victimes des derniers raz-de-marée qui se sont
produits à Guet- Ndar et à Gokhou-Mbathie.
Ces sinistrés étaient relogés dans un premier temps sur le site de
recasement du croisement de Ngallèle-Bango, avant d’être transférés vers le
site de Diougob, situé dans la commune de Gandon, à quelques encablures de
Ndiawdoun-Nar et de l’Université Gaston Berger.
Ces derniers y occupent provisoirement des unités mobiles d’habitation,
en attendant de disposer de nouveaux logements qui seront construits en dur sur
ce même site.
Dans un communiqué de presse de l’Adm, qui nous est parvenu hier, on nous
précise que cette enveloppe financière « est destinée à l’acquisition de
gels hydro-alcooliques, de masques de protection, de savons, de grésil, de
stations lave-mains.et autres
équipements et accessoires qui permettront aux sinistrés de mieux lutter contre
cette pandémie du Coronavirus ».
Cet argent sera également utilisé pour acheter des denrées alimentaires
(sucre, riz, huile, etc) qui seront mises à la disposition de 692 personnes
issues des différents quartiers de la Langue de Barbarie, victimes de l’érosion
côtière et relogées sur le site Diougob.
Selon ce document de presse, l’Adm a aussi mobilisé des équipes chargées
de sensibiliser régulièrement ces sinistrés sur les conséquences désastreuses
engendrées par cette pandémie, sur le comportement idéal à adopter pour faire
face aux agissements de ce virus, qui continue de faire des ravages dans le
monde, dans tous les continents, en Afrique et au Sénégal.
Pour ne pas perdre du temps, l’Adm a remis des produits d’hygiène
aux agents de la Brigade régionale d’hygiène pour leur permettre de désinfecter
régulièrement le site de Diougob.
Conformément aux orientations du Plan Sénégal Emergent (PSE) et de l’Acte
3 de la Décentralisation, le Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à
Saint-Louis (SERRP), d’un coût global de 35 millions de dollars américains,
soit environ 16 milliards de F CFA, a démarré ses activités, l’année dernière,
dans la capitale du Nord, pour la période 2018-2023, avec le concours technique
et financier de la Banque mondiale.
Ce communiqué de presse a rappelé qu’à travers cet ambitieux et novateur projet qu’est le Serrp, « le Gouvernement affiche, dans le sillage d’autres initiatives, sa volonté de prendre en charge, et à bras le corps, la lancinante problématique de l’érosion côtière, l’objectif n’étant plus simplement de reloger des populations sinistrées, mais plutôt, de trouver, à travers une approche inclusive, une solution durable pour renforcer la résilience de toute l’agglomération de Saint-Louis ». Autant de raisons pour lesquelles, l’Agence de Développement municipal (ADM), en sa qualité d’entité chargée de la mise en œuvre de ce projet, s’était attelée, grâce à un contrat signé avec le Bureau des Nations-Unis pour les Services d’Appui aux Projets (UNOPS), à installer des unités mobiles d’habitation sur ce site viabilisé de Djougop, attribué par la Commune de Gandon.
Et Conformément aux objectifs du Serrp, ces réalisations ont permis, depuis le 25 juillet 2019, de relever le défi consistant à réinstaller provisoirement ces 692 personnes provenant du site de Khar Yalla et du Camp Gazeille ».
Dans un second temps, ces populations, ainsi que celles dont les habitations
sont actuellement situées dans la bande de 20 mètres de large bordant le
littoral de la Langue de Barbarie, seront réinstallées définitivement dans des
logements sociaux qui seront prochainement construits à Djougob, à proximité de
ce site.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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