Le Collectif Ñoo Lànk poursuit ses audiences. Après avoir rencontré des leaders de l’opposition, notamment Ousmane Sonko et Khalifa Sall, Ñoo Lànk a été reçu par le président Abdoulaye Wade à son domicile.
Au sortir de la rencontre, Fadel Barro est revenu sur les raisons pour
lesquelles, le Collectif a décidé de rencontrer avec le Pape du Sopi. «La
coalition Noo Lank, dans sa stratégie de création ou de mise sur pied d’un
large consensus et d’une convergence des synergies, avait entrepris de
rencontrer toutes les forces vives de la Nation. Nous avons rencontré les
forces politiques, des forces citoyennes, des forces économiques, mais
aussi des forces sociales.
C’est dans ce cadre que nous sommes venus rencontrer le Pds, mais aussi la
personne d’Abdoulaye Wade. Au-delà du Pds, Abdoulaye Wade est une personnalité
qu’il faut rencontrer dans ces genres de combat. C’est pourquoi nous sommes
venus là et nous n’avons pas été déçus de cette rencontre».
Selon l’ex coordonnateur du mouvement «Y’en A Marre», la visite a été très satisfaisante. «En un peu de temps, nous avons encore beaucoup appris du Président Abdoulaye Wade, qui a compris notre démarche, qui nous a donné des conseils, mais aussi qui nous a marqué sa compréhension et son soutien. Et aussi, qui nous a assurés que les instances du Pds vont très vite se réunir pour voir dans quelles conditions, ils vont nous suivre dans ce combat».
Pour leur marche prévue ce vendredi, 10 janvier 2020, contre la hausse du prix de l’électricité, Fadel Barro et les autres responsables du mouvement ont obtenu le soutien de Me Wade. « Nous avons été surpris par sa jeunesse, la jeunesse de ses idées… Il nous a fortement encouragé sur le chemin que nous avons pris. Nous sortons de cette rencontre très motivée à poursuivre le combat », a déclaré Fadel Barro.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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