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L’ouverture des marchés « loumas » : la population de Ndindy s’inquiète et lance un appel.

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Face à la propagation fulgurante de la pandémie du coronavirus dans le monde avec son lot de morts et de contaminations rapide, chaque État met en place une stratégie afin d’endiguer cette maladie.Le Sénégal à l’instar de ses paires suit cette cadence. Le président de la république son excellence Macky sall s’est adressé à la nation le 11 Mai dernier pour annoncer une nouvelle stratégie de lutte.

Les nouvelles mesures du président était plutôt la déclaration ou l’on assista à l’assouplissement des mesures entre autres l’allègement des heures du couvre feu, la réouverture des lieux de cultes et celle des marchés hebdomadaires. Une véritable contradiction selon plusieurs experts. En effet les marchés hebdomadaires étant de véritables lieux de rassemblements, cette mesure va à l’encontre même de l’interdiction de rassemblement toujours en vigueur. Beaucoup s’interroge sur la motivation exacte du chef de l’État si l’on tient compte des questions de distanciation sociale conseillé à longueur de journée à la population. En effet l’on se demande comment peut-on respecter un mètre de distance entre les clients dans un marché hebdomadaire surtout à l’approche de la fête de korité? Comment contrôler le port du masque effectif pour l’ensemble des clients et le lavage des mains ?. La distanciation sociale ne pouvant être assurée dans ces lieux dès lors leur réouverture exposant la population devient un réel danger et même susceptible de créer l’effet inverse ; à savoir l’explosion des cas.

L’ouverture des marchés hebdomadaires considérée comme une erreur de trop voire une catastrophe si on sait tous que ces marchés organisés la plupart dans des communes et parmi les zones les plus reculés du Sénégal inquiète plus d’un.
La population de Ndindy, une commune située à 25 Km de la ville de Diourbel considérée comme un carrefour et qui accueille chaque dimanche un marché hebdomadaire( Louma) le plus fréquenté dans la région.

Située entre les départements de Bambey, de Diourbel, de Mbacké qui en grande partie est composée de la population de Touba et qui compte se déplacer en masse comme à l’accoutumé dans ce marché au moment ou la ville de Touba est considérée comme le second épicentre derrière Dakar. Et enfin, le département de Kébemer et de Tivaouane avec les communes respectives de Darou Moukhty et de Thilmaka avec des commerçants qui ont l’habitude de ralier chaque dimanche le marché de Ndindy. Ce qui laisse entrevoir une certaine porosité de ses frontières car les axes y menant sont en grande majorité des routes sablonneuses et difficiles à contrôler le tout avec une absence notoire des forces de défense et de Sécurité.

Si cette ouverture n’est pas contrôlée de manière rigoureuse ça risque de nous mener vers une explosion des cas au vu de notre proximité avec des zones touchées et le manque de moyens fulgurants de nos structures sanitaires au sein de la région de Diourbel.

Joint au Téléphone, le maire de la Commune interpelle les autorités à savoir le préfet du département de Diourbel, de celui de Bambey, de Mbacké, de Tivaouane et de Kébemer à veiller surtout à ce que les populations de ces différents départements s’astreignent aux regles établies par le gouvernement.

Mieux, le Sous-préfet de l’arrondissement de Ndindy à son tour devra veiller à une bonne organisation de ce « Louma » avec tous les mesures idoines.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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