Connect with us

Actualités

L’Ouganda prend du retard dans sa lutte contre le blanchiment d’argent

Publié il y'a

Date :

La pression monte contre Kampala. L’exécutif avait jusqu’à fin mai pour montrer qu’il luttait efficacement contre le blanchiment d’argent et le financement des groupes terroristes, sinon le pays sera ajouté à la liste noire des pays à risques. Déjà placé sur une liste grise depuis février 2020, l’Ouganda a eu deux ans pour adopter les réformes nécessaires mais l’échéance risque bien de ne pas être respectée.

« Il nous faut du temps pour aller jusqu’au bout des réformes », c’est en substance le message qu’a délivré le régulateur de la Finance ougandaise, le Financial Intelligence Authority, jeudi 26 mai, lors d’une conférence de presse.

Parmi les 22 réformes requises par le Groupe d’action financière (GAFI), seules six ont été réalisées.

Le bilan est donc très mitigé mais pour de bonnes raisons, plaide Sydney Asubo, le directeur exécutif du Financial Intelligence Authority : « L’Ouganda a pris des mesures parmi les plus strictes pour lutter contre le Covid-19, notamment un long confinement. Tout cela a eu un impact très négatif sur la mise en oeuvre des réformes programmées. Notre gouvernement s’est engagé à traiter les questions en suspens d’ici la publication de notre prochain rapport en août. Nous sommes donc optimistes et nous pensons que si on nous donne un peu plus de temps, nous pourrons y arriver. Car les 16 réformes projetées ne sont pas abandonnées. »

Parmi les réformes demandées figure celle de la mise en place d’un mécanisme de suivi pour enquêter sur les activités suspectes ou pour une meilleure surveillance du secteur financier.

Pour l’analyste financier Robert Ssuna, la crise sanitaire ne doit pas servir de prétexte à la non-application des lois contre le blanchiment d’argent : « La pandémie a favorisé l’essor des plateformes numériques pour transférer de l’argent, acheter des marchandises etc… Les sociétés de change sont soupçonnées d’être à l’origine de la hausse actuelle des cas supposés de blanchiment d’argent. »

Si la date d’échéance du 31 mai n’est pas respectée, l’Ouganda aura une nouvelle occasion de faire valoir sa position devant le Gafi, à la mi-juin.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances