Connect with us

Actualités

Loi de finances 2022 :Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo explique le processus d’élaboration

Publié il y'a

Date :

Dans le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), Abdoulaye Daouda Diallo explique le processus d’élaboration avant sa présentation en Conseil des ministres piur adoption. Selon M. Diallo, ce projet de loi est l’aboutissement d’un long processus, un processus très normé, notamment par la loi organique n°2020-07 du 26 février 2020 relative aux lois de finances ; et le décret n°2019-120 du 16 janvier 2019 relatif à la préparation du budget de l’Etat.

«Cela, c’est sur la procédure. Dans le fond, la loi de finances de l’année, communément appelée loi de finances initiale (Lfi) car elle est toujours révisée et ajustée en cours d’année par au moins une loi de finances rectificative (Lfr), est conforme aux orientations du document de programmation budgétaire économique et pluriannuel (Dpbep) 2022-2024 », explique le ministre des Finances et du Budget.

Ce document de programmation budgétaire économique et pluriannuel présenté en Conseil des ministres, le 9 juin dernier, avant qu’il constitue le support du débat d’orientation budgétaire que nous avons tenu à l’Assemblée nationale le 30 juin dernier. Il a rappelé que ce débat avait été l’occasion pour les députés d’exprimer leurs
suggestions, de relayer les préoccupations de leurs concitoyens mais aussi d’émettre leurs critiques sur les politiques publiques.

«Le premier enseignement que l’on peut en tirer est que la préparation du budget de l’Etat constitue un processus démocratique, car encadré par le droit mais aussi impliquant la représentation nationale très en amont. Mais elle reste d’abord et avant tout un exercice technique », soutient Abdoulaye Daouda Diallo.

A ce titre, renseigne ce dernier, il faut rappeler que tout part du cadrage macro-économique, qui permet d’estimer le taux de croissance prévisionnel de l’année considérée.

Ensuite, poursuit le patron des Finances, on élabore le cadrage macro-budgétaire, qui permet de fixer les grandes masses de recettes et de dépenses, de même que le niveau de déficit compatible avec notre politique de dette.

A partir de ce cadrage macro-budgétaire, on détermine les enveloppes allouées aux ministères et institutions constitutionnelles.

Chaque ministre répartit ensuite, sous sa propre responsabilité, le contenu de l’enveloppe allouée à chaque programme budgétaire dont il a la charge.

«C’est le deuxième enseignement que l’on peut tirer de l’examen du processus budgétaire : le budget de l’Etat n’appartient pas au ministre des finances. Ce dernier n’est que le chef d’un orchestre dans lequel chaque musicien, c’est-à-dire chacun de ses collègues, joue les notes qui lui incombent ; la partition générale étant écrite
par le Président de la République », note Abdoulaye Daouda Diallo. C’est la raison pour laquelle, afin de faciliter l’établissement des projets annuels de performance (Pap) ainsi que des documents qui les accompagnent, il dit avoir notifié à chaque institution et ministère, la lettre circulaire n°027 du 05 juillet 2021 portant préparation du projet de loi de finances pour 2022, accompagnée de lettres fixant les enveloppes budgétaires triennales 2022-2024 par grande catégorie de dépenses et par programme et dotation.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances